lundi 31 octobre 2016

Marche Nordique à l'honneur à LYON


Nordicwalk Lyon tient sa première édition. Au parc de Gerland, sur le site de la petite prairie, un village proposera des animations gratuites autour de la marche nordique pour permettre aux curieux de se renseigner sur cette activité et pourquoi pas, de s'équiper pour s'y mettre.














Nous étions là, Annick, Suzanne et moi-même pour participer ce samedi 15 octobre 2016 à la chronométrée 10 km 500 à  15h.















Le dimanche, trois parcours sont proposés et les bâtons sont fournis aux participants.  Le premier parcours, pour les débutants, fait 7 kilomètres, celui tout public en fait 12, tandis que le sportif et de 19 kilomètres.

La marche nordique se déplace en site urbain... Ces parcours sont organisés à travers des sites emblématiques de la ville de Lyon : Berges du Rhône et de la Saône, Place Bellecour, Colline de Croix-Rousse et de Fourvière, quartier de vieux Lyon et de la confluence. 








samedi 8 octobre 2016

Marche Nordique sur ordonnance




Grâce à une nouvelle disposition légale, les médecins français vont pouvoir prescrire du sport à leurs patients atteints de maladies de longue durée telles que le diabète, le cancer ou l’hypertension.


La marche nordique  figure parmi les activités proposées depuis 2012 à Strasbourg, où a été menée une expérience pionnière de prescription d’activité physique impliquant 170 médecins généralistes et des éducateurs sportifs. 


Marcher 5 kilomètres matin, midi et soir, nager 1 kilomètre deux fois par semaine…

Voilà l’ordonnance de sport santé que proposeront bientôt les médecins à leurs patients atteints d’une des 30 affections de longue durée (ALD) telles que diabète, cancer, hypertension, maladie coronarienne… 

L’adoption par l’Assemblée nationale de l’amendement Fourneyron en avril 2015 du nom de la députée Valérie Fourneyron qui a porté le projet rend possible la pratique du sport « sur ordonnance ». L’initiative en revient à la Cami (1), une association de lutte contre le cancer qui fut la première à la promouvoir voici quinze ans. Strasbourg, en 2012, a ensuite été la première ville à proposer une offre gratuite et structurée, 170 médecins généralistes travaillant avec des éducateurs sportifs dûment formés. Depuis, une trentaine de villes (2) ont suivi l’exemple. En mai, Paris et sa région, avec les 39 établissements de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP), ont ainsi signé une convention pour accueillir sur des plates-formes sportives 750 malades atteints de bronchite chronique, du sida, de maladies rhumatismales inflammatoires ou de cancers…

L’objectif étant de remettre le corps en mouvement après des années de sédentarité. Reste à définir officiellement le cadre d’application de cette pratique : types d’activité, formation des éducateurs, labellisation… La concertation pour les décrets d’application prévus pour la fin de l’année est en cours. Des recommandations pilotées à la Direction générale de la santé par le Dr Xavier Bigard et un « Vidal du sport » (3), élaboré par le Comité national olympique du sport français, sont aussi en attente.

Article paru dans le mensuel Sciences et Avenir n°835 (septembre 2016)