mercredi 28 décembre 2016

BONNE ANNEE 2017







Chers amis, que cette nouvelle année vous apporte la santé, la réussite et la prospérité qu vous méritez.

Que les difficultés de cette année nouvelle vous soient toutes épargnées, que le bonheur soit
au rendez-vous dans vos cœurs et dans ceux de vos proches.

En un mot, nous vous souhaitons une très bonne année 2017 !

Annick et Michel





lundi 5 décembre 2016

NATURE





Nous croyons regarder la nature et c'est la nature qui nous regarde et nous imprègne.

Christian CHARRIERE





mercredi 16 novembre 2016

Marche Nordique, soyez positifs


La marche nordique est un excellent sport pour se sentir bien dans son corps, bien dans sa tête. Si vous avez toujours une bonne excuse pour remettre votre séance au lendemain, vous êtes au bon endroit.

Voici les 8 excuses que l'on a l'habitude d'entendre pour ne pas aller marcher et tout pour les surpasser avec une attitude positive !

1 - Il fait trop froid et/ou il pleut 

Cela arrive ! Avec un équipement adapté au froid et à la pluie, il est possible de faire de la marche rapide ou de la marche nordique sans problème.

Pensez aux trois couches pour le froid, aux vêtements de sports imperméables et respirant. Après s'être bien réchauffé, on s'y fait vite ! Surtout lorsque l'on pense à la récompense qui nous attend à la maison : un bain relaxant ou un repas bien chaud...




2 - Je suis fatigué 


Vous attendez d'être en forme pour marcher, mais c'est la marche qui vous donne la pêche !
C'est incroyable comme la marche évacue la fatigue, vous allez rapidement vous sentir mieux après quelques minutes. Pensez à boire de l'eau, la fatigue est souvent le signe de la déshydratation.





3 - Je suis enrhumé

Un petit rhume, c'est déplaisant, c'est vrai. Pour une fois mettez de côté votre envie de performance et prenez l'air.

Allez s'y doucement : bien couvert, une marche nordique à l'air sportive est un excellent moyen de vous sentir mieux et de booster vos défenses !







4 - J'ai trop de choses à faire,

Un coup d'aspirateur ne serait pas de trop à la maison, vous avez plusieurs épisodes de votre série préférée en retard, vous êtes sur un dossier urgent au travail... mais n'oubliez pas d'entretenir votre corps ! Prendre le temps d'une marche active de 30 minutes chaque jour vous assure le volume d'activité dont vous avez besoin pour rester en bonne santé, et vous permet d'être plus détendu et concentré !

5 - Je commence à m'ennuyer...

C'est le moment de changer vos habitudes ! Prenez un autre chemin, écoutez la nature pendant vos séances de marche nordique, changez de rythme, rejoignez un club ou un ami à se joindre à vous... autant d'astuces pour rendre la marche plus sympa et rester motivé !


6 - Je ne vois aucun résultat,

Vous l'avez lu partout, la marche rapide ou la marche nordique permettent de perdre du poids. Est-ce que vous perdez votre temps alors que vous pourriez suivre un régime miracle ?

La vérité et qu'il faut veiller à son alimentation autant qu'à faire du sport pour maigrir durablement. D'autant que les bénéfices de la marche sportive comme la marche nordique se ressentent aussi à l'intérieur de votre corps !

7 - Je n'aiment pas que les gens me regardent marcher

Vous savez, personne n'est au top en faisant du sport. Vous allez vous sentir tellement mieux après votre séance de marche nordique que vous n'aurez qu'une envie : recommencer. Choisissez une tenue et une paire de chaussure "type trail" qui vous mettent en valeur, soyez fier de faire de la marche rapide, comme de la marche nordique : l'être humain est avant tout fait pour marcher.

8 - J'ai mal aux pieds/aux tibias

Si vous n'avez pas l'habitude de faire beaucoup de marche, cela est normal au début. Votre pied doit se muscler pour assurer le bon mouvement du pied, tout comme votre tibia qui est fortement sollicité pendant la marche. Étirez-vous, choisissez bien vos chaussures de marche. Vous n'allez pas tarder à être récompensé !

http ://www.newfeel.fr/conseils



lundi 31 octobre 2016

Marche Nordique à l'honneur à LYON


Nordicwalk Lyon tient sa première édition. Au parc de Gerland, sur le site de la petite prairie, un village proposera des animations gratuites autour de la marche nordique pour permettre aux curieux de se renseigner sur cette activité et pourquoi pas, de s'équiper pour s'y mettre.














Nous étions là, Annick, Suzanne et moi-même pour participer ce samedi 15 octobre 2016 à la chronométrée 10 km 500 à  15h.















Le dimanche, trois parcours sont proposés et les bâtons sont fournis aux participants.  Le premier parcours, pour les débutants, fait 7 kilomètres, celui tout public en fait 12, tandis que le sportif et de 19 kilomètres.

La marche nordique se déplace en site urbain... Ces parcours sont organisés à travers des sites emblématiques de la ville de Lyon : Berges du Rhône et de la Saône, Place Bellecour, Colline de Croix-Rousse et de Fourvière, quartier de vieux Lyon et de la confluence. 








samedi 8 octobre 2016

Marche Nordique sur ordonnance




Grâce à une nouvelle disposition légale, les médecins français vont pouvoir prescrire du sport à leurs patients atteints de maladies de longue durée telles que le diabète, le cancer ou l’hypertension.


La marche nordique  figure parmi les activités proposées depuis 2012 à Strasbourg, où a été menée une expérience pionnière de prescription d’activité physique impliquant 170 médecins généralistes et des éducateurs sportifs. 


Marcher 5 kilomètres matin, midi et soir, nager 1 kilomètre deux fois par semaine…

Voilà l’ordonnance de sport santé que proposeront bientôt les médecins à leurs patients atteints d’une des 30 affections de longue durée (ALD) telles que diabète, cancer, hypertension, maladie coronarienne… 

L’adoption par l’Assemblée nationale de l’amendement Fourneyron en avril 2015 du nom de la députée Valérie Fourneyron qui a porté le projet rend possible la pratique du sport « sur ordonnance ». L’initiative en revient à la Cami (1), une association de lutte contre le cancer qui fut la première à la promouvoir voici quinze ans. Strasbourg, en 2012, a ensuite été la première ville à proposer une offre gratuite et structurée, 170 médecins généralistes travaillant avec des éducateurs sportifs dûment formés. Depuis, une trentaine de villes (2) ont suivi l’exemple. En mai, Paris et sa région, avec les 39 établissements de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP), ont ainsi signé une convention pour accueillir sur des plates-formes sportives 750 malades atteints de bronchite chronique, du sida, de maladies rhumatismales inflammatoires ou de cancers…

L’objectif étant de remettre le corps en mouvement après des années de sédentarité. Reste à définir officiellement le cadre d’application de cette pratique : types d’activité, formation des éducateurs, labellisation… La concertation pour les décrets d’application prévus pour la fin de l’année est en cours. Des recommandations pilotées à la Direction générale de la santé par le Dr Xavier Bigard et un « Vidal du sport » (3), élaboré par le Comité national olympique du sport français, sont aussi en attente.

Article paru dans le mensuel Sciences et Avenir n°835 (septembre 2016)



mardi 13 septembre 2016

Test de Ruffier Dickson : un test facile à faire






Test de référence dans le suivi médico-sportif. Facile à réaliser et reproductible, ce test est systématiquement réalisé lors d'une visite chez le médecin généraliste pour l'obtention d'un certificat médical.

Il s'agit de mesurer la fréquence cardiaque à trois moments importants de l'adaptation du coeur.








- Après s'être assis entre 2 et 5 min, prenez votre fréquence cardiaque (FC1) sur 15 secondes et multipliez le résultat par 4,

- Effectuez 30 flexions complètes sur les jambes (les fesses touchent les talons) en 45 secondes, bras tendus et pied à plat sur le sol; prenez votre fréquence cardiaque (FC2) sur 15 secondes et multipliez le résultat par 4,

- 1 min après le fin de l'effort (récupération passive) reprenez votre fréquence cardiaque (FC3) sur 15 secondes et multipliez le résultat par 4.





INDICE DE RUFFIER

Score
Résultat
Indice < 0
très bonne adaptation à l’effort
0 < indice < 5
bonne adaptation à l’effort
5 < indice < 10
adaptation à l’effort moyenne
10 < indice < 15
adaptation à l’effort insuffisante
indice > 15
mauvaise adaptation à l’effort


INDICE DE RUFFIER-DICKSON

Score
Résultat
Indice < 0
excellent
0 à 2
très bon
2 à 4
bon
4 à 6
moyen
8 à 10
faible
10 < indice
mauvaise adaptation





dimanche 21 août 2016

C'est la rentrée en marche nordique au RIF


C'est reparti






Bonjour à toutes et à tous,

ça y est, l'été se termine! Il va être temps de reprendre les bonnes habitudes avec nos rendez-vous habituels.

LA MARCHE NORDIQUE :

Cette pratique est née en Scandinavie. Les skieurs de fond, devant s'entraîner même quand il 'y avait pas de neige, ont dû quitter les skis pour la marche. C'est de cette manière que la marche nordique a vu le jour ...

Au vu de ses innombrables vertus, ce sport est très vite devenu l'entraînement préféré de nombreux sportifs (skieurs, biathlon, combiné nordique) mais a aussi retenu toute l'attention de nombreux chercheurs en Science du sport et pour cause, la marche nordique :




Les sorties se déroulent pour la plupart au milieu de la nature pour nous permettre de prendre un grand bol d'air frais!

Ainsi les parcs, bois et forêts qui nous entourent sont de parfaits terrains de jeux pour la pratique de la marche nordique...

VENEZ ESSAYER, EN PARTICIPANT A UNE SÉANCE D'INITIATION A LA MARCHE NORDIQUE AU RIF.

Pour cette initiation avec prêt de bâtons, l'inscription est obligatoire par téléphone auprès de l'accueil du RIF au 01 45 42 24 72, en indiquant votre taille, coût de la participation est de 5€.

Nous vous souhaitons une belle saison de partage autour de l'activité marche nordique.

Annick et Michel



mercredi 6 juillet 2016

BONNES VACANCES D'ETE


Belles vacances
Nous venons aujourd'hui vous souhaiter de très belles vacances.

Ben vouiiiii c'est déjà le temps des vacances !

C'est le temps pour... vous changer les idées, et prendre un peu de repos.








Rendez-vous début août et en attendant "SPORTEZ-VOUS BIEN "

Belles vacances ensoleillées à vous tous.


et................... bon courage à ceux et celles qui reprennent déjà le chemin du boulot!


mardi 21 juin 2016

Les beaux jours reviennent, ATTENTION.



Les beaux jours reviennent, c'est le moment idéal pour profiter de la forêt. Lors de vos promenades ou activités, prenez des précautions pour limiter les piqûres de tiques. Généralement inoffensives, elles transmettent la maladie de Lyme.

De mai à octobre, forêts, prairies, pelouses et jardins constituent le terrain de jeu favori pour les tiques.
Ce parasite de petite taille, visible à l'oeil nu, vit au ras du sol et sur la végétation basse dans l'attente d'un hôte de passage : hommes ou animaux (chevreuils, daims, écureuils, oiseaux, chiens, chevaux etc...).




Cou, aisselles, pli des genoux, cuir chevelu sont autant de zones du corps où les tiques aiment s'accrocher.
Les piqûres de tiques peuvent donner des maladies dont la principale en France est la maladie de Lyme.

Toutes ne sont pas porteuses de la maladie mais il convient d'être vigilant.



Les bons gestes à connaître : 
  • porter des vêtements couvrants clairs, des chaussures fermées et pour les balades en forêt un chapeau. L'astuce consiste aussi à enfiler le bas du pantalon dans les chaussettes évitant de laisser la peau à découvert. En forêt, mieux vaut rester sur les chemins et éviter les espaces broussailleux

  • une fois rentré à la maison, un examen minutieux du corps s'impose pour repérer et retirer le plus tôt possible la tique. Les risques d'infections sont réduits si elle se trouve retirée rapidement.

  • en cas d"une présence d'une tique accrochée à la peau. L'extraire au plus vite à l'aide d'un tire-tique, vendu en pharmacie ou, à défaut, d'une pince à épiler puis désinfecter la zone piquée. Il ne faut pas la retirer à la main, ni appliquer de l'alcool ou de l'éther dessus.

  • surveiller plusieurs jours après la morsure. Si une forte rougeur s'étend sur le corps et/ou des symptômes grippaux se manifestent (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, courbatures) consulter un médecin.


mardi 3 mai 2016

The Wild Nordic Walker







La chanson pour les marcheurs nordiques, merci à Ian de Nordic Walking UK pour se partage.

Le refrain : quand on a goûté à la Marche Nordique on ne marche plus jamais "normalement".

vendredi 29 avril 2016

Bon week-end du 1er mai


Que ces quelques brins de muguet t'apportent du bonheur toute l'année



Belle journée à vous tous!



lundi 11 avril 2016

ECO-TRAIL 2016 - 80 km 1ère en Marche Nordique


ECO-TRAIL DE PARIS 2016 - 80 km
1ère en Marche Nordique

La Marche Nordique, c’est pas du bidon !





Ah, l’Eco-Trail de Paris !

Déjà une longue histoire

2008, c’était la première édition de l’épreuve (80km uniquement) … et mon tout premier trail !
Une époque où je me demandais sérieusement « mais comment font ces fous pour courir de telles distances ??! ». Avec le chemin parcouru depuis lors (UTMB, Marathon des Sables…), cette réflexion me fait bien sourire à postériori, même si le challenge d’un 80km n’est jamais anodin.

Bien d’autres participations ont suivi (80 et 50), jusqu’à 2013 et la découverte « forcée » de la Marche Nordique (MN)… conclu par un succès inattendu sur l’épreuve ! J Présent à toutes les éditions, 2015 fut même l’occasion de participer différemment, en œuvrant comme « conseiller technique » et juge sur la Marche Nordique.


  




  










16 Mars 2013  30 km Marche Nordique chronométrée

















29 Mars 2014 (30km MN)     
16 mars 2015 (organisation MN) 

                                               

Bref, à l’approche de 2016, la question s’est résumée à : « et maintenant, qu’est-ce qu’on se fait ?! »
Hésitant entre 2 défis : viser une nouvelle perf’ sur le 30 MN, et essayer le 80 en 100% MN (!), j’ai finalement décidé d’opter pour la tentative d’une première :

Réussir le 80 en marchant… à très bon rythme !

La première chose avant de me lancer a été d’essayer d’évaluer la faisabilité, en regardant les barrières horaires.

Pour faire simple, il s’agit d’aller au moins du 6,5 km/h pendant plus de 12 heures d’affilée. Si on tient compte du dénivelé (1500m), cela correspond même à l’équivalent de 7,5km/h sur du plat…
A mon crédit : une large et double expérience de la MN et des très longues distances en trail.
En ma défaveur : aucune pratique combinant longue durée et vitesse, sans courir.

Ceci étant, pour l’avoir largement testé sur de grandes courses, la pratique de la Marche Nordique est un vrai plus en trail à double titre :
ü  A l’entrainement, la MN soulage très utilement les articulations (chocs 4 fois moindres qu’en course à pied) et permet de bien s’améliorer sur les parties en dénivelé.
ü  En course, la MN contribue à bien gérer le rythme et avancer avec plus d’efficacité dans la durée. Les efforts sont particulièrement optimisés.
D’ailleurs de nombreux amis l’ont intégré avec succès dans leur préparation et progression en trail. Même les meilleurs mondiaux savent utiliser les bâtons dans les courses de montagne pour mieux grimper. Xavier Thévenard, double vainqueur de l’UTMB, l’a largement démontré.

Finalement, le défi de l’Eco-Trail, qui est une course assez rapide où l’on court majoritairement, s’annonce comme une capacité à garder un rythme soutenu.


SEMAINE DE COURSE :

Partagé entre excitation et appréhension, j’alterne entre confiance raisonnable et crainte d’excès d’optimisme. Depuis le 1er Janvier, je me suis bien entrainé (7h par semaine en moyenne, y compris de nombreuses reconnaissances de parties du parcours) et conclut que…
C’est en tentant le défi qu’on verra bien ce que ça donne !

J’ai la chance d’être invité en tant qu’ancien vainqueur et hérite (clin d’œil ?) du dossard 1968, mon année de naissance… à moins que cela soit en référence à la Révolution… par la Marche Nordique !  ;-) ;-)
Dernier signe favorable qui me donne la pêche : au moment de partir rejoindre le départ, je retrouve ma récente médaille des France MN que je recherchais désespérément depuis 3 mois J





Toute juste le temps d’aller profiter de mes amis au départ de l’Eco-Trail 30 MN et je fonce vers Saint Quentin en Yvelines. Je fais encore le plein de positif avec tous mes amis Kikoureurs au départ.

Toute courses confondues, la communauté sera encore représentée par plus de 70 coureurs venant de toute la France !


DEPART :
Sur le 80, nous sommes près de 2100 inscrits et 1800 à partir quand retentit le coup de pistolet. Le peloton s’ébroue et, sur les 3-4 premiers kilomètres, je me fais gentiment dépasser par le flot des coureurs (à l’exception d’un malotru un peu agressif !). Je salue de nombreux amis et nous nous souhaitons bonne chance.
Petit à petit je me trouve dans la paisible queue de peloton, mais loin d’être le dernier pour autant, car j’avance à plus de 8 km/h quand même…

Pour le 1er ravitaillement (Buc 23km) il faut viser du 7-7,5km/h pour passer la barrière horaire. Et au bout de 3h, il faudra être à peine essoufflé car cette partie est la plus facile, et correspondant à peine au premier quart de la course.

Un Kikoureur, Rodolphe alias « Namtar » (n°1480), m’a rejoint et nous entreprenons toute cette première partie ensemble. C’est bien agréable et les 20 kilomètres qui suivent passent d’autant plus vite. Je tiens ma vitesse de 8 km/h sans difficulté et me sens en pleine forme.

A la sortie des étangs de la Minière, au 18e km, une première surprise avec PatFinisher qui, en plus de ses panneaux d’encouragements, a carrément déroulé un tapis rouge !! Tout en filmant, Il me met gentiment la pression J
Quelques premières côtes me permettent déjà de doubler rapidement plusieurs coureurs. Je sens que je prends un peu d’avance sur mon objectif tout en restant dans un rythme sans excès.

Buc – 23km : 2h55 (objectif 3h10) – 1727e

J’arrive donc avec 1/4h d’avance et ne m’attarde pas (juste un plein d’eau par sécurité et le rangement de ma veste dans mon sac). Il fait un peu moins froid et surtout je sens que ça ira parfaitement jusqu’à la nuit.
Le temps de souhaiter bonne chance à Namtar, c’est désormais la fameuse montée de « l’Alpe d’Huez » (80m de dénivelé). Pour une fois Jean-Luc, alias « Tonton Trailer » n’est pas là pour les photos… trop occupé à exploser un chrono de -4h30 sur le 50km !
Avec l’enchainement des côtes, je double en continu de plus en plus de coureurs. Le mode Pacman est enclenché J. Je tourne régulièrement à 7 km/h (contre un objectif de 6,5) malgré le dénivelé incessant. C’est aussi un bonheur de retrouver tous ces chemins si souvent arpentés par le passé… mais « abandonnés » depuis 4 ans et mon arrêt forcé du running à l’entrainement.

Nous rentrons dans la jolie forêt de Versailles, quand un coureur (n°349) m’interpelle, soulignant qu’il remarque bien le « pro de la Marche Nordique » ;-) Nous discutons agréablement quelques minutes et nous encourageons mutuellement. Il espère finir, après un échec l’an passé… (et terminera 5mn avant la limite !)
Un peu plus loin, je retrouve un coureur (n°1987) qui m’avait intrigué au départ, car avec un charmant marmot en poussette ! Nous sommes au 34e km et il souffre dans la montée… Il doute de finir mais « se contentera de faire déjà un bout de chemin ». Je l’encourage alors vivement à s’accrocher et promet de parler de son défi… ce qui le motive ! (Il réussira son pari 15mn avant la limite J J )


Enfin, au milieu de tout ça, la course a déjà démarré depuis 5 heures et, sans raison apparente, j’ai l’impression d’avoir un peu moins la pêche ? Il ne faudrait pas que je ralentisse ne serait-ce que de 0,5 km/h ! Cela pourrait bien être un léger début d’hypoglycémie, aussi je mange quelque peu. Cela va vite mieux. Et l’inquiétude du coup de mou ne dure pas.
Je mets quand même la musique car le temps commence à paraître un peu long.

Velizy – 35km : 4h45 (objectif 5h05)

36e kilomètre, et nous rentrons dans la forêt de Vélizy. J’aperçois un lot de coureurs manifestement en train d’abandonner. Les dépassements me permettent de voir de plus en plus de coureurs en difficultés, dont la plupart sont encore peu aguerris… m’avouant souvent faire leur tout 1er ou 2e trail de ce type. Avec certains, c’est aussi un yoyo permanent car je les côtoierai pendant des heures !

C’est aussi l’occasion d’apercevoir de nombreux concurrents venant de l’étranger, jusqu’aux Philippines même ! Il y a plus d’une quinzaine de pays représentés, y compris des Américains, Japonais et… 40 Norvégiens. Petit à petit la course attire du monde de partout, et la Tour Eiffel est certainement un énorme attrait. En fait quand j’en discute autour de moi, c’est une motivation majeure que de monter au 1er étage. Moi-même suis tout excité à cette idée…

   














Kilomètre 41 quand nous franchissons le pont qui surplombe la N118… Et bien, je suis ravi ! C’est la fin du terrible « Mordor » (Yvelines)... et je rentre enfin dans « mes terres du Gondor ». Il reste encore un bon bout de chemin, mais je joue désormais à domicile J



Je retrouve vite « ma » cote de l’Anémomètre (40m D+) que je travaille souvent en boucle.
En haut un coureur me félicite et je l’encourage à mon tour.

Kilomètre 43 et une vive inquiétude me traverse : après mon talon droit et son inévitable ampoule (liée aux semelles orthopédiques), c’est le talon gauche qui me lance subitement. Je réalise alors n’avoir rien prévu pour les soigner et le ravito de Chaville est dans 2 heures ! Or une brûlure peut vite vous ruiner le rythme et la course…. Je tente de changer un peu ma foulée et miracle, la douleur s’estompe J

Enfin nous voilà dans le magnifique domaine des Apprentis Orphelins d’Auteuil. Je profite de la découverte de ces lieux somptueux avec une vue dégagée sur la capitale.




Apprentis Orphelins d’Auteuil – 46km : 6h28 (objectif 6h40) – 1619e

Petit plein d’eau avec l’idée de tenir ainsi jusqu’à St Cloud. Il va faire nuit mais je retarde la sortie de la frontale et veste. Curieusement, sans vent, il fait encore assez « doux ».

Nous enchainons vite avec l’entrée dans le Parc de l’Observatoire. C’est toujours aussi beau malgré une journée bien grise. Encore quelques photos et je profite des ultimes minutes du jour.
  

Il fait nuit et je suis les frontales devant moi avec l’idée de prendre la mienne à la sortie du Parc. Mais quand j’y suis, ma lampe ne marche pas à cause d’un faux contact !
« Euh ça va pas être possible là ! » mais finalement après plusieurs essais, tout en marchant évidemment, elle finit par s’allumer J

Je repense alors à mes amis de la MN chrono passés quelques heures avant et tente d’imaginer la bataille. Un peu plus tôt dans l’après-midi, j’avais appris les résultats et notamment la très belle 3e place de mon ami Bart. Depuis cet instant, sa performance me booste.

Ce n’est pas de trop car mon avance, qui aura culminé jusqu’à 25mn sur le tableau de marche, s’est réduit à une dizaine de minute. L’écart est assez constant mais révélateur de l’étroite marge dont je dispose. Il ne faut pas que je m’endorme une seconde !



La plus grosse surprise arrive alors. Il fait bien nuit et nous sommes en pleine forêt quand j’entends :
« Allez, bravo champion ! » Interloqué, je me retourne et découvre… Léo ! mon fils ainé.

« Mais comment tu m’as trouvé ?? sans connaître, ni le parcours, ni ces lieux, ni mon Roadbook ?? »

C’est oublier qu’un Geek est très dégourdi ! Il a géolocalisé mon Iphone et regardé en parallèle où il se trouvait… Cela me fait diablement plaisir et m’encourage vivement.





Chaville – 56km : 8h09 (objectif 8h15) – 1526e

Au ravito, j’envoie mon habituel bulletin SMS + photo à la maison : tout va bien !

Je m’offre une petite soupe mais elle est brulante et impossible à boire. En plus, en 3 minutes, j’attrape déjà froid.  Je repars donc très vite vers la suite. Le terrain est archi-connu pour moi. J’ai même dû répéter intégralement cette partie 3x fois dans les quinze jours précédents.

Enchainement de grandes descentes et montées et voici maintenant les étangs de Ville d’Avray. Je rate de peu mon ami Jacques mais me console avec toujours beaucoup de SMS d’encouragement.

Marne la Coquette : comme inscrit sur mon Roadbook, je rentre pile à 21h40 dans le Parc de St Cloud. Cela maintient bien la pression pour ne pas ralentir.
A hauteur du Stade Français, je commence à avoir trop froid et sort enfin ma veste, sans même attendre le ravitaillement proche.
La grosse côte qui y mène est avalée goulument en doublant quelques coureurs.

St Cloud – 70km : 10h09 (objectif 10h05) – 1456e

Je prends une nouvelle soupe mais elle encore trop bouillante. « On va la laisser refroidir le temps d’une photo »… mais ne peux quand même quasiment pas l’avaler.

Plus qu’une dizaine de kilomètres. Je suis maintenant totalement confiant d’arriver au bout, mais aimerais bien arriver à la Tour avant minuit, et finir Samedi plutôt que Dimanche ;-) 
Ça s’annonce juste, mais pas impossible…

Les quais ne sont pas terribles à cause des travaux mais en 2017 (?) cela devrait de nouveau être très sympa. Pour l’instant, il y a la nouvelle grimpette vers la côte des Gardes, et je souris à l’idée des têtes que certains ont dû faire en voyant cette difficulté inédite. Le bruit de mes bâtons à 23h doit aussi agacer un peu dans les immeubles environnants ;-)

Enfin, je n’ai qu’une chose en tête, retrouver ma petite famille à l’entrée du Parc de l’Ile St Germain.
Le Roadbook annonçait 23h10 et… je passe à 23h10 !! J

Ile St Germain – 74km : 10h55 (objectif 10h55)

Une bise à Marie et aux enfants et c’est reparti pour les 5 derniers kilomètres. J’avance à presque 7 km/h mais cela va être juste pour finir Samedi…

La ligne droite des l’ïle aux Cygnes me paraît interminable mais dès le pont de Bir Hakeim, je savoure l’arrivée proche. Plus que quelques mètres quand la Tour se met à scintiller ! Mince, il est minuit J
Pas grave, il faut profiter du spectacle.

  



Les passants m’encouragent et applaudissent ma montée des marches 2 par 2.
Passage devant le podium de la course avec un commentaire quelque peu étonné et admiratif du speaker.
Le moment est magique car tellement attendu, tandis les spectateurs vous font triplement savourer le moment. Je choppe mon ticket pour la montée et le range soigneusement.
Allez Go pour les marches ! Je les attaque 2 par 2 mais, comme en 2008 (!), me rend vite compte combien c’est mortel.






Ça me semble interminable, et en même temps, je tente d’en profiter car ce plaisir va trop vite passer.

Enfin la ligne :    Yes !!! Je l’ai fait J J








Tour Eiffel – 80km : 11h55 (objectif 12h00) – 1453e

Quelques photos et direction les récompenses : un joli T. Shirt de finisher + une médaille sympa. Tout le monde est joyeux malgré le froid et je découvre sur le tableau d’affichage un très joli classement : 1449e !!! (le classement final sera 1453e avec quasiment 350 personnes derrières (170 finishers après moi + 170 abandons)




Sophie, ma petite sœur, est arrivée 1 minute trop tard mais me récupère en bas ! Il fait froid et sa présence est une belle surprise qui me permet de bien finir la soirée : plat chaud à l’arrivée et retour à la maison à ses côtés. 

Epilogue :

Le lendemain, quasiment aucune douleur, juste de la fatigue et deux grosse ampoules aux talons, et surtout la grande satisfaction et fierté d’avoir relevé le défi.

La conclusion saute aux yeux : le niveau en Marche Nordique a énormément progressé et ses représentants ont des niveaux plus que respectables, avec toute leur place au côté des coureurs.
La frontière est de toute façon ténue en Trail et je suis persuadé que nous sommes nombreux à pouvoir relever ce genre de défis, y compris sur des courses roulantes comme l’Eco-Trail.

D’ailleurs, plusieurs amis Marcheurs semblent déjà tentés pour tenter l’expérience du 80 en 2017 !
A suivre…

Bertrand