vendredi 16 décembre 2011

TELETHON, résultats

Edition 2011,

Dernières nouvelles :

La Marche de l'Espoir est une randonnée pédestre organisée chaque année le premier dimanche de décembre dans le cadre des manifestations nationales du Téléthon.

Le dimanche 4 décembre, nous avons donc pris le départ à 8h15 au stade Géo André à Boulogne pour une distance de 32 km en marche nordique. En dépit du temps maussade, puisque nous avons bravé le vent et le crachin, nous avons partagé de façon conviviale un parcours tracé dans l’ouest francilien et redécouvert parcs et forêts au hasard des sentiers de l’Île de France.

Solidarité, convivialité, motivation et bonne humeur ont été partagées par la plupart des 1 121 inscrits à cette 10e édition de notre Marche de l’Espoir (soit 28 % de plus qu’en 2010).

15 690 € (soit 26 % de plus que l’an dernier) sont venus s’ajouter à la collecte versée au Téléthon.




Merci à l'équipe de marche nordique du RIF pour sa participation.


Un très grand merci à tous les bénévoles de cette Marche de l'Espoir qui ont assuré la sécurité tout au long du parcours et nous ont chaleureusement encouragés. Sans oublier ceux et celles qui ont fait les succulents gâteaux qui attendaient les marcheurs à l'arrivée à la piscine de St Germain en Laye.

Annick et Michel

samedi 3 décembre 2011

Je me suis inscrite au RIF

Je me suis inscrite au RIF, il y a presque un an, pour au moins deux raisons : la diversité et le nombre de randonnées proposées, mais aussi la possibilité de m’initier à la marche nordique. Un mois après mon inscription, j’ai donc commencé mon initiation à Vincennes.

Les bâtons trainaient derrière, je m’en servais à peine, mais je me suis dis que c’était normal, je débutais. J’ai acheté mes bâtons dès le deuxième cours et à la quatrième randonnée, je décidais d’essayer la forêt de Meudon, où selon le programme, on accueillait « les débutants sportifs ».



Entre Vincennes et Chaville, ce n’est pas un pas qu’il faut franchir, mais tout un escalier. Les dénivelés font mal, mais c’est tellement un beau parcours varié qu’il faut persévérer. J’ai passé deux mois difficiles, fermant la marche du groupe, suivant parfois à distance, courte heureusement. Et ce parce que je me servais assez peu de mes bâtons. En théorie, à force de regarder mes compagnons de randonnée, d’écouter les guides et de visionner des vidéos, je comprenais ce qu’il fallait faire. Mais en pratique, je n’y arrivais pas.

Au lieu d’un, j’ai suivi trois cours d’initiation avec trois guides différents pour essayer de comprendre et d’appliquer. J’ai persévéré, comme dit souvent Annick et participé à des marches chaque week-end. Aujourd’hui, je n’ai aucune peine à suivre, le geste est meilleur, je parviens à profiter des bâtons et c’est un vrai plaisir, même si le geste n’est pas encore parfait.


Sophie

mardi 1 novembre 2011

La marche nordique au Téléthon 2011


Amis randonneurs, adepte de la marche nordique ou marcheurs d’Ile-de-France ou d'ailleurs,

C'est avec grand plaisir que nous vous invitons ainsi que vos familles et amis à venir découvrir ou redécouvrir avec nous, le 4 décembre prochain, la Marche de l'Espoir de Paris à St Germain en Laye, randonnée pédestre au profit du Téléthon 2011.

Le parcours : le départ à la Porte de St Cloud ( 8h30 ) vous permettra d'atteindre St-Germain-en-Laye au terme d'un parcours de 30 km.

Vous pouvez aussi démarrer à partir de Marly-le-Roi (13h ) pour un parcours de 13 km.


Fêtez avec nous la 10ème Marche : La marche de décembre prochain sera en effet la 10ème que nous organisons. Fêtez avec nous cet anniversaire en vous distinguant et en y apportant votre fantaisie !

Equipez-vous pour la randonnée en fonction de la météo, mais n'hésitez pas à porter signes et accessoires originaux vous distinguant : chapeaux, écharpes, maquillages, bannières, etc.. Fouillez vos penderies, le coffre de grand-mère au grenier, les restes d'une soirée costumée ou arborez plus simplement les couleurs de votre club.

Nous profiterons tous du spectacle.


La marche et le Téléthon : s'inscrire à cette randonnée est aussi l'occasion de faire avancer la recherche médicale. L'an dernier, nous étions 900 marcheurs et c'est 12 300qui ont pu être collectés pour l'AFM. Cette année nous comptons bien encore améliorer ces chiffres, et dépasser les 1000 participants.


Pour plus d'informations sur la marche, rendez-vous sur le site :

Réservez bien dès maintenant cette date dans vos agendas et profitez de vos prochaines rencontres pour en parler autour de vous. Un grand merci par avance pour la diffusion que vous en ferez.

L'équipe d'organisation de la Marche de l'Espoir


samedi 15 octobre 2011

Bâtons : ils vous poussent dans les montées

Le pousser de bâtons en montée :

les bâtons optimisent le déplacement car ils permettent une meilleure répartition du travail musculaire. La sensation de fatigue diminue avec les bâtons. Les quadriceps et les mollets se voient soulagés d'une grande partie du harassant travail. Par contre, les muscles des bras et des épaules, ainsi que les abdominaux et les dorsaux, participent de l'effort grâce à la traction effectué sur les bâtons. Les lombaires travaillent aussi, mais dans une position plus ergonomique,
le buste pouvant être moins courbé que lorsque l'on en utilise pas. Les bâtons sont également stabilisateurs et sont très utiles dans les terrains difficiles ou exposés pour limiter les blessures et les chutes.



Les bâtons doivent être orientés vers l'arrière, et la poussée doit se prolonger jusqu'à l'extension du bras, comme en ski de fond. Un geste alternatif permet de garder une poussée régulière des bras par rapport au pas, mais quand la pente se redresse, vous avez intérêt à les planter simultanément devant vous afin de vous tracter vers le haut, tout en réduisant l'amplitude et en augmentant la fréquence de vos pas.


Adaptez votre technique à la descente :

Lorsqu'on est obligé de redescendre après un dénivelé en montée, les bâtons sont très utiles pour ménager ses quadriceps, son dos et ses genoux, souvent beaucoup plus mis à mal par la descente que par la montée. En descente, il faut prendre appui en posant un bâton puis un autre, l'un après l'autre. Le bâton opère un transfert des chocs sur le haut du corps.
Les bras et les épaules absorbent ainsi une partie des chocs et du poids du corps, soulageant les jambes et les articulations.

Annick et Michel

dimanche 4 septembre 2011

Vive la rentrée, vive la marche nordique !


Vous avez envie d'une activité sportive conviviale, plaisante, se pratiquant en plein air?
Vous avez envie d’entretenir votre forme à votre rythme?
Vous en avez assez de courir ou de marcher seul(e)?
Vous souhaitez les conseils d'un animateur breveté - bénévole d'un club de randonnée - pour progresser et pratiquer en sécurité?
Quels que soient votre condition physique et votre âge, les marches nordiques que nous vous proposons permettent à chacun de pratiquer à son rythme, encadré par des animateurs diplômés par la FÉDÉRATION de NORDIC WALKING.

Encore un doute ?
N'hésitez plus et venez vous initier :
Vous pourriez être agréablement surpris.

Annick & Michel

mercredi 3 août 2011

7ème édition du trail 56: Nous y étions!


L'Ultra Marin, c'est un grand raid de 177 km (Voir article du 2 juillet, bravo Olivier!), un raid de 86 km (Marie Odile, Michel, notre défi 2012!), un trail de 56 km, et pour la 1ère fois une marche nordique de 28 km. Cet évènement a lieu fin juin dans une des plus belles baies du monde : le Golfe du Morbihan.

La veille du grand jour, je vérifie mon sac à dos. Je ne veux pas rester sur la ligne de départ !

Départ à 15H05 Gare Montparnasse pour Vannes. Michel et moi tentons de dormir durant le trajet en prévision de la nuit blanche qui nous attend.


Marie Odile nous accueille à l’arrivée et nous conduit au Village Ultra Marin, retirer notre dossard et déposer notre sac de rechange. En attendant la navette pour le Bono, notre lieu de départ, nous nous installons à la terrasse d'un café et assistons à l'arrivée des traileurs.

Arrivés au Bono, déjeuner sur l'herbe : salade de quinoa et petits légumes préparée par Marie Odile.


Le stress commence à monter.


22h, c'est le départ. Nous laissons les coureurs passer. On aperçoit quelques bâtons nordiques. Je suis surprise par le nombre de marcheurs. Je pensais que nous nous retrouverions pratiquement seuls, en fait ce n'est pas le cas. Nous doublons des marcheurs. Le groupe reste dense.

Marie Odile et Michel me montrent les différentes formes de balisage : rubans, flèches peintes sur le sol.

La nuit arrive assez vite. Dommage, nous n’avons pas profité longtemps des paysages ! Nous allumons notre lampe frontale. Curieuses sensations de marcher sans voir au-delà d’un mètre.

Nous devons rester concentrés sur nos pieds, de nombreuses racines et pierres jonchent le sol. Sur les routes, nous "lâchons" nos bâtons et les retrouvons avec soulagement sur les sentiers. Dans les descentes (elles ne sont pas nombreuses), petits pas de course pour nous délasser les jambes et dépasser les marcheurs. Les sentiers sont parfois étroits, nous sommes obligés de ralentir, impossible de doubler.

Les chemins empruntés sont variés : sentiers côtiers, ruelles de village, petites route de campagne, bois de pins, une petite plage, des petits murets le long de la mer (c'est un peu étroit, je ne m'y sens pas toujours à l'aise).

Les points de ravitaillement sont les bienvenus, nous reprenons des forces sans nous attarder.
Pensées pour Olivier avec ses 177km, comment fait-il ??!!!
Petite frayeur au milieu de la nuit, la lampe de Marie Odile ne se rallume pas. Ouf ! tout rentre dans l'ordre.
La file des marcheurs s'effiloche. A un moment, nous sommes seuls au milieu de la nuit. Je ne vois pas au-delà de mes pieds, mais je fonce sans penser à rien d'autre que marcher, tout au plaisir de la douceur de la nuit, faire fonctionner mes bras et mes jambes, et avancer, avancer, ...

Nous croisons des traileurs du 86, du 177km. Certains ont l'air de dormir debout. On échange quelques paroles d'encouragements. Des supporteurs nocturnes prodiguent soutien et bonne humeur.

Le jour se lève sur les marais. Je voudrais être arrivée, mais il nous reste bien 2h de marche. Surtout ne pas y penser, profiter des paysages qui s'offrent à nous, et avancer ! Je reconnais le port de Vannes, nous arrivons enfin !

Arrivée à 7h36, 9h36 de marche, vitesse moyenne 5,8 (si mes calculs sont exacts !).
Nous avons vaincu les 56 km, Kenavo !

Marie-Odile, Michel, partants pour le 86km en 2012 ?
Jean Jacques, Christine, Alain, Véronique, Catherine, Ludovic ... Nous comptons sur vous pour la 8ème édition.
Olivier, tu recommences les 177km l'année prochaine ?

Une aventure à vivre et à partager !
Un grand MERCI à mes deux coéquipiers.



Corinne

samedi 2 juillet 2011

Raid Golfe du Morbihan


La moitié du tour en 2010, avec un gout de trop peu. C’est comme cela qu’on se retrouve un vendredi matin 24 juin sur le port de Vannes en train de retirer son dossard pour le grand tour " 177 Km ", l’après-midi à 19 h00 sur la ligne de départ, l’air faussement décontracté.


Marie-odile (mon épouse) arrive à 18h30 à la gare de Vannes, bondit dans la voiture de sa sœur et se précipite pour venir me voir partir à 19h00. On a le temps de discuter, personne n’est pressé, les recommandations et les discours se succèdent, et le départ est donné. Du monde, une ambiance bon enfant. Je suis toujours derrière la ligne que certains sont déjà à plus de 500 mètres devant. Je me dis que parmi ceux-là certains sont très bons et inutile d’essayer de faire comme eux et que beaucoup croient être bons et finiront en panne sèche quelque part. On fait le tour du golfe dans le sens des aiguilles d’une montre et pour la première fois toutes les épreuvesvont dans le même sens, ce qui simplifie l’organisation.

Au début tout va bien et puis après Séné, vers le 20 km je sens un début de tendinite sur le bas de la jambe gauche. encore une nouveauté, mais pas la bienvenue celle là. A l’arrêt suivant je mets du gel anti-inflammatoire, gel obligatoire dans le sac. Je me dis qu’au moins je ne l’ai pas amené pour rien. En fait il déclenche une réaction d’allergie et je vais me retrouver avec d’abord une grosse rougeur et petit à petit un œdème qui va faire bien gonfler la jambe. Le parcours s’allonge, pas de réelles difficultés mais nombre de petits escaliers, de barrières pour empêcher le passage des vélos ou des chevaux sur le GR, d’herbes ou de buissons qui ont bien poussés et qui cachent certains pièges du chemin.
On chemine ainsi sur une ligne très sinueuse, qui épouse tous les contours du Golfe. De belles maisons, quelques très jolies églises, dont une romane, je ne sais plus trop où, des marais salants qu’on passe de nuit, les lampes frontales comme des lucioles. On s’enfonce dans la nuit, en essayant de faire attention où se posent les pieds, parfois un juron (de la part des autres concurrents s’entend) et on se rend compte que progressivement on se retrouve quasi seul. Curieux après la foule des premières heures. Aux ravitaillements de nuit, c’est le silence bien souvent. Certains sont sereins, d’autres doutent déjà. Quelques-uns courent en duo ou en trio, c’est souvent le cas des premières femmes qui me semblent toujours encadrées. A part la tendinite je vais très bien, mais je me pose des questions sur l’avenir. Je ne suis pas sûr de terminer. J’aimerais toutefois aller jusqu’à Locmariaquer, pour pouvoir traverser en Zodiac cet endroit magnifique et parce que j’aurais ainsi bouclé en deux fois le tour du Golfe. Les kilomètres s’écoulent, certains trajets me paraissant particulièrement longs.
L’organisation s’est sûrement trompée, c’est plus long que ce qu’ils annoncent !!! Je me ferais plusieurs fois cette réflexion et je ne serais pas le seul. Et pourtant c’est faux. Comme quoi il y a beaucoup de relativité en tout. Sur le parcours je songe au livre que je lis en ce moment « Plaidoyer pour le bonheur » de Mathieu Ricard fils de Jean-François Revel et du peintre Yahne Le Toumelin, autrefois scientifique et de puis près de 40 ans moine bouddhiste. C’est un livre que j’adore car il montre une manière d’être si loin de la manière occidentale que le lecteur ne peut pas faire l’économie de se poser beaucoup de questions essentielles. Bien sûr l’esprit ne se concentre pas très longtemps et la course est propice à laisser l’esprit vagabonder. Je pense aussi au début d’un livre de Nicolas Bouvier « Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait ». La course c’est ici le voyage.

Et c’est vrai que cette course va défaire 43% des coureurs.

J’aime cette errance, le monde se réduisant à la tache de lumière de la lampe frontale et les bruits de la nuit. A chaque fois que je croise un des nombreux bénévoles, j’échange quelques mots. Ils sont au total 750. Il fait bon, j’apprendrais un peu plus loin que nous ne sommes pas descendu en dessous de 13.5 degrés. L’aube commence à poindre, il fait déjà bien jour à 6heures. La lumière est magnifique, Port-navalo approche. Je rencontre une joggeuse du matin, on chemine un petit moment ensemble. Elle a un tee-shirt de la course des quatre châteaux, en vallée de Chevreuse, belle course que j’ai faite plusieurs fois. Nos chemins se séparent. Je la croiserais un quart d’heure plus tard non loin du lieu d’embarquement pour Locmariaquer. Le Zodiac est là, on s’entasse au fond avec une cape et un gilet de sauvetage. Dix minutes de traversée et c’est la deuxième partie qui commence. Je ne peux pas courir, le bateau m’a refroidi et la tendinite se fait sentir. Il ya deux kilomètres jusqu’au ravitaillement. Je les fais comme je peux. Ouf, j’estime que le contrat moral est tenu. Je suis prêt à m’arrêter si le médecin me le conseille très fortement. Enfin, je dis cela maintenant, mais comme il ne m’a rien dit je ne sais pas trop comment j’aurais réagi. Un anti-inflammatoire oral, du doliprane, un bon repas (purée, jambon, fromage), tout cela pour un arrêt de plus d’une heure. C’est vrai qu’il faut relancer la machine après un tel arrêt.


Marche donc avant de retrouver la capacité de trottiner. Il est moins de 10 heures samedi matin, je me dis que 79 kilomètres c’est possible.

Et le trajet s’égrène en compagnie d’autres coureurs, cette fois ci de jour, sur chemin côtier ou non, jusqu’à Crach où je fais le tour d’un parc qu’il fallait juste traverser. Ce qui fait que je doublerais plusieurs concurrents qui me croyaient devant, car je les avais passé auparavant. Cette mésaventure m’arrivera une nouvelle fois avant Larmor-Baden, un trou de souris où il fallait se faufiler ayant échappé à ma vigilance. J’arrive à St Goustan, vieux port d’Auray à midi. Beaucoup de tourisme déjà. Les gens nous encouragent, ce qui aura été le cas sur tout le parcours. Arrêt pour se ravitailler, retirer les petits cailloux qui sont dans les chaussures comme à chaque arrêt, et c’est reparti vers le vieux pont à latte de bois du Bono, là où on passe lors du semi Auray-Vannes. Il commence à faire bien chaud, mais la petite brise marine permet de continuer à apprécier le paysage. Avant Baden pas mal de goudron. Pas très drôle et sur le goudron je marche de toutes façons.


On est maintenant souvent vraiment sur le bord du golfe et l’épreuve des 86 kms et des 56 kms va passer par là. Je dépasse de temps en temps du monde, mais ce qui reste est très éparpillé. A chaque fois je marche un moment avec eux et on se quitte. C’est aussi pour cela que j’aime bien ce tour. La convivialité est présente entre les coureurs pour l’immense majorité d’entre eux. Arrivée à Larmor Baden dans un terrain au bord de la plage, remplie d’une population qui adore le soleil, la plupart du temps à l’horizontale. Je pense que pour beaucoup, à leurs yeux, nous sommes des fous. Nous nous pensons la même chose de ceux qui sont en train de se faire bronzer. Comme quoi les visions peuvent être bien différenciées !! Le médecin me déconseille de prendre un autre anti-inflammatoire car c’est un peu toxique pour les reins qu’on sollicite déjà beaucoup en course. Encore un bon repas, comme à Locmariaquer, et je repars au bout d’une demi-heure. Comme souvent sur le bord du Golfe les propriétés sont opulentes. C’est beau, mais ce monde fait partie des happy few. Il reste 40 kilomètres, un petit marathon. Après la pointe de Penboch, que j’ai connue il y a près de 50 ans indemne de constructions, à nouveau du goudron.


Je double une concurrente, spécialiste du 24 heures apprendrais-je à l’arrivée. Sur le moment je note qu’elle est plutôt jolie fille. Je marche un moment avec elle et puis j’aperçois devant deux concurrents. Je l’abandonne et les rejoint. Je décide de rester avec eux et nous de finir ensemble. On va donc marcher, puisqu’ils ne peuvent plus courir. De toute façon je ne suis pas à une demi-heure près, je suis déjà très content de finir. Au ravitaillement d’Arradon sur la cale qui descend à la plage un peu de repos. Les premiers de la marche nordique arrivent et notamment les jeunes garçons du club de ski de fond de Chamonix. Ils s’arrêtent à peine et repartent à fond de train. Nous ne suivons pas le même chemin qu’eux pour le moment mais on se retrouvera plus tard. Dans les bois quelques kilomètres plus tard les nordiques nous dépassent. Un coach d’un certain âge n’arrête pas d’encourager ses poulains de sa voix de stentor. L’un d’entre eux me semble déjà au bord de la rupture.. Je suis surpris de voir que certains d’entre eux n’ont pas le super profil d’athlète de haut niveau. Les femmes marchent bien. On finit par arriver au Moustoir, avant dernier contrôle. Dans la descente certains nordiques trottinent. On leur dit en plaisantant qu’on va prendre leur N° car on ne court pas en marche nordique. Arrivés à Bernus on retombe sur le chemin du marathon de Vannes.


C’est plat et large. On se fait un petit plaisir en remontant les nordiques. Mais on finit par les laisser partir car l’un d’entre nous a du mal à suivre et puis l’arrivée n’est pas loin, autant en profiter. Tour de la presqu’île de Conleau et retour le long de la rivière vers Vannes. Toujours un flot de marcheurs nordiques qui nous dépassent. Pas loin de l’arrivée le GPS d’un d’entre nous s’arrête. Il veut changer des piles pour ne pas perdre un morceau du parcours. Moi je continue, je les attendrais avant de franchir la ligne. Je franchis la passerelle sur le pont et j’arrive enfin. J’attendrais près de 10 minutes, l’un de mes deux compagnons vomissant deux fois dans le dernier kilomètre. Pendant ce temps le speaker me demande si j’ai doublé une femme. Je lui dis que oui et qu’elle s’appelle Chantale. Jolie fille, me dit dit-il. Je ne nie pas. Chantal Tregout dit il alors et c’est lui qui m’apprend que c’est une habituée des épreuves de 24 heures. Mes compagnons arrivant enfin, on passe la ligne d’arrivée bras dessus-dessous. Il est 23 heures, la lampe frontale est restée dans le sac. Ensuite c’est comme pour tous, le tee-shirt finisher, il a de la valeur celui-là, la restauration. Ludovic vient s’y installer avec toute sa troupe. On échange quelques mots. Ma belle sœur m’appelle à 23h35 elle vient de finir le 28 km, super pour quelqu’un qui n’a pas d’entrainement. Après une bonne douche je m’endors vite en pensant à ceux qui sont toujours sur le tour, le contraire aurait été dommage. Petit déjeuner à 07h et on retourne à Vannes chercher Marie-Odile qui arrive avec Michel et Corine. La journée s’annonce chaude, très chaude. Pas de courbatures alors que je n’ai fait aucun étirement (chut !!!).

Conclusions : Ce n’est pas parce que cela s’est bien passé qu’il est possible de prévoir la fois prochaine. Je suis très heureux d’avoir pu mener cette course au bout. Pour l’an prochain il faut des représentants du RIF sur toutes les distances. Je remarque qu’un V4 de plus de 80 ans a fait le grand tour en 38 heures, donc avis aux amateurs. Je ne sais pas ce qui à donné des ailes à Ludovic sur le 28 km mais le résultat est là. Bravo. Il parait qu’Alain va s’inscrire l’an prochain ; reste à fixer la distance.

Olivier

lundi 6 juin 2011

Ne pas confondre : Marche nordique et marche avec bâtons !


La marche nordique est un sport, ce sont les athlètes skieurs de fond Finlandais qui l’ont inventée voici une vingtaine d’années tout juste pour continuer leurs entraînements sans neige. La marche avec bâtons permet de prendre de l’air, de s’aérer tout au plus. La marche nordique pratiquée correctement (poussée énergique des bras jusque loin en arrière) mobilise plus de 90% des muscles et sollicite les articulations en douceur. La marche avec bâtons donne l’impression que l’on se muscle alors que des mouvements incomplets et un bref appui sur les

bâtons n’apporte que peu de sensations.


Comment savoir si votre mouvement est correct et efficace ?

Voici quelques photos pour vous aider à comprendre :


Si votre posture de marche ressemble à celle de ce skieur de fond : vous faites de la marche nordique sportive :



OUI

Main arrière ouverte en forte poussée progressive













Par contre, si votre posture ressemble à celles-ci : c’est de la marche avec bâtons comme on le voit souvent en randonnée. Si vous avez commencé seul il est probable que vos mouvements ne soient pas complets...

Si la main arrière s’arrête à la hanche, le mouvement est incomplet et les épaules rigides : le dos ne travaille pas !



Pour apprendre les bons mouvements, nous vous conseillons de rejoindre l’équipe du RIF. La volonté est essentielle ! Avoir des bâtons et même de bons bâtons ne suffit pas. Sans technique vous n’aurez de la marche nordique que le nom et non l’efficacité. Si vous voulez perdre du poids il faut pratiquer régulièrement, au moins deux fois par semaine et y associer une alimentation saine et équilibrée.



La marche nordique ou nordic walking fait travailler 90% des muscles à conditions que le mouvement des bras soit complet, à condition que la poussée soit complète, à condition que les mains, les pieds et les jambes soient coordonnés et utilisés de manière efficace ! Et les abdominaux ne fonctionnent qu’à une seule condition...

La marche avec bâtons fait du bien car elle est pratiquée à l’extérieur.



La marche nordique est un sport très complet et ludique à la fois mais à la seule condition c’est qu’il ait été appris et maîtrisé !

Ensuite et ensuite seulement toutes les destinations et tous les milieux seront des terrains de jeux pour vous muscler sans y penser !


Michel