lundi 26 novembre 2012

Téléthon en marche nordique


11e édition de la Marche de l’Espoir au profit du Téléthon

Randonnée pédestre de 30 km au départ de Paris vers Saint-Germain-en-Laye, à 8h30. Possibilité d'un départ intermédiaire, à 13h, du Parc de Marly. Inscrivez-vous et soutenez l'édition 2012 du Téléthon.


L'association « Les Marches de l’Espoir » de Saint-Germain-en-Laye, dans le cadre de la Maison des Associations (MAS) et avec la participation des municipalités de Saint-Germain-en-Laye, Louveciennes et Marly le Roi, organise la 11e édition de la Marche de l'Espoir.

Attention, le départ en marche nordique à 8h05 précise. 

A 8h30 précises : départ du Stade Géo-André - Porte de Saint-Cloud -  Métro : Porte de Saint-Cloud.

Un départ intermédiaire est prévu à 13h du parking intérieur du Parc de Marly (desserte par ligne de bus régulière n° 10 depuis Saint-Germain). Il reste alors 13 km à parcourir.
Pour en savoir plus : www.lesmarchesdelespoir78.fr.nf




mardi 20 novembre 2012

LA SANS RAISON en marche nordique

Dimanche 11 novembre, nous étions 8 à représenter le RIF lors de cette 1ère édition de la Sans Raison. Une course nature dans la Forêt Domaniale de Meudon organisée sous le signe de la solidarité en soutien à l’association Laurette Fugain qui lutte contre la leucémie.

Cette course proposait deux distances : 30 et 15 km. Le circuit de 30 km n’était pas une découverte pour nous, car c’est notre terrain de jeu toute l’année. La météo était très clémente, avec le soleil qui jouait à cache-cache avec les nuages.

La température était très agréable et nous a même permis d'étrenner nos superbes nouveaux maillots... Corinne, Sandra, Alain, Michel, Claude, Philippe sur la 30 km et Tanguy et Bruno sur la 15 km. Olivier est venu nous encourager.




Pensez dès maintenant à réserver votre journée en 2013 pour venir participer à cette manifestation sous le signe d'une solidarité proche de nous tous.

Nous étions huit cette année sur la ligne de départ. Nous pourrions faire beaucoup mieux l'an prochain !!!
À vous de le décider




dimanche 28 octobre 2012

FAIRE-PART DE NAISSANCE…

... D’UN MAILLOT DE MARCHE NORDIQUE


L’idée avait germé dans la tête de certains marcheurs nordiques qui se rencontrent chaque semaine à Chaville.
 "Pourquoi ne pas avoir un maillot qui représente l’activité qui nous est chère et nous permette de nous retrouver lors des manifestations diverses et variées auxquelles les uns ou les autres participent ?"
Alors l’idée fit son chemin et Corinne, pleine d’enthousiasme, concrétisa rapidement le projet. Et le coup d’envoi fut donné qui mobilisa tous les esprits. Sur ce terrain se retrouvèrent l’imagination, la créativité, la spontanéité de chacun : la proposition ludique de Dominique marqua le 1er but et très vite un maître du jeu prit les choses en main pour transformer l’essai. Bruno mit ses compétences, sa créativité et sa bonne volonté au service de cet audacieux projet.
Un échange foisonnant de messages qu’il prit en compte avec une infinie patience et concrétisait aussitôt sur sa palette de dessin. Chacun donnait son avis et le logo fut élaboré au fil des propositions très réactives de chacun.
Voici le résultat de ce remue-méninges estival !

À vous de juger si l’énergie, la fantaisie, l’imagination déployées autour de ce projet ont atteint leur objectif.
Et si ce T-shirt technique et acidulé vous tente, n’hésitez pas à en faire part à Corinne. Elle prendra votre commande et recevra votre chèque. En échange duquel vous pourrez jouer au mikado avec les marcheurs nordiques du RIF.

dimanche 14 octobre 2012

Marche Nordique avec pique nique

Ce dimanche 16 septembre 2012, 23 marcheurs et marcheuses se sont retrouvés à 9h pour cette rentrée dans la Forêt Domaniale de Meudon pour 2 heures de marche nordique.

Vers 11 h 30 les ventres commencent déjà à réclamer... Courage, c'est bientôt l'heure de l'apéro.
















A 12 h, c'est parti pour le pique nique. Pour débuter sur des bonnes bases, coach Annick avait préparé un délicieux punch. La table regorgeait de bonnes choses  préparées par les adhérents tels que cakes salés, quiches et salades variées, le tout arrosé de bons crus et tout cela dans un endroit calme et bien abrité.  Quelle superbe table !




Et bien entendu, une généreuse carte de desserts : gâteaux et tarte au chocolat, à la poire, far aux pruneaux Même les fruits étaient là pour mettre le point final : des raisins et des prunes, juste avant le petit café de rigueur.






Les estomacs criaient grâce !!!




MERCI à tous et à toutes pour la réussite de cette journée : les "chefs" avaient été bien inspirés, les vins bien choisis, une joyeuse ambiance , et des sourires qui en disaient long !!!

vendredi 28 septembre 2012

Des bâtons contre la nature ?




Des élus du littoral critiquent ce nouveau type de randonnée pédestre. Les embouts métalliques de certains bâtons détruiraient les sentiers côtiers.
« À la montagne, ça passe encore, mais pas en bord de mer. » Yvon Bonnot, président de l'Association nationale des élus du littoral (Anel) et maire de Perros-Guirec (Côtes-d'Armor), se bat contre les dégâts de la marche nordique depuis 2010. Ce type de randonnée est en plein essor. Plus dynamique et sportive que la classique, elle se pratique à l'aide de deux bâtons de marche.

Avec leur appui au sol, ils améliorent la propulsion des randonneurs et diminuent la fatigue. Mais les embouts pointus en acier qui équipent certains bâtons sont dans le collimateur de plusieurs élus. Rien de tel pour dégrader le paysage, selon eux.
À Perros-Guirec, c'est surtout sur le sentier des douaniers, le long de la côte de granit rose, que les marcheurs nordiques se donnent rendez-vous. Une des plus belles façades maritimes de Bretagne, fréquentée par quelque 800 000 visiteurs chaque année.
« Aucune étude »
« Les pointes acier pénètrent dans le sol stabilisé, un mélange de chaux et d'arène granitique, et le détruisent », explique Vincent Nicol, garde du littoral. « C'est scandaleux, ils labourent le sentier. Ils n'ont aucun respect de l'environnement ! », S’enflamme Yvon Bonnot. Un ras-le-bol qui l'a conduit à interdire les embouts en acier.


Pourtant, selon Jean Fulbert, président du comité Bretagne de la fédération de randonnée pédestre, « les marcheurs sont très soucieux de maintenir la qualité des chemins ». Victor Boureau, du comité de randonnée d'Ille-et-Vilaine, reconnaît que « sur les sentiers de Ploumanac'h, il y a de beaux rochers à protéger. En revanche, les minuscules trous faits par les pointes n'abîment pas les chemins ordinaires ».
À la Fédération française de randonnée (FFR), Fabienne Venot, conseillère technique, souligne même « qu'aucune étude n'a déterminé l'effet néfaste des bâtons sur l'environnement. Je trouve donc dommage de freiner cette pratique ».


Un arrêté municipal sur l'Île aux Moines
Plusieurs maires de villes littorales ou montagnardes ont pourtant contacté Yvon Bonnot. Ils envisagent de prendre les mêmes dispositions. « En cas d'orage, ce sont parfois des pans entiers qui s'affaissent », lui ont rapporté certains élus réfractaires aux pointes acier. Sur l'Île aux Moines (Morbihan), un arrêté municipal du 12 juin interdit l'utilisation de bâtons de marche à bout métallique. « Ils présentent un risque pour la préservation de la végétation et pour la pérennité des sentiers côtiers. »
Les randonneurs sont invités à opter pour des extrémités en caoutchouc. À la Maison du littoral de Perros-Guirec, on en propose même désormais à la vente. Plus d'excuse pour les sportifs, qui, dans neuf cas sur dix, ne contestent pas les rappels à l'ordre qui leur sont adressés. Entre élus et marcheurs, la discussion sur les bâtons n'est pas rompue.

Émilie WEYNANTS. Source : http://www.ouest-france.fr/

dimanche 23 septembre 2012

Octobre Rose


Venez découvrir la Marche Nordique avec les Comités Féminins pour la Prévention et le Dépistage des Cancers
 
Dans le cadre d'Octobre Rose et du mois du dépistage du cancer, la prochaine Marche Nordique du Comité Féminin Paris-Ile-de-France aura lieu au Jardin du Luxembourg le samedi 6 Octobre 2012.
 
Les inscriptions sont gratuites et se font en ligne ou sur place le jour même

mardi 4 septembre 2012

Une rentrée sportive

Ca y'est la rentrée est arrivée avec son lot de bonnes résolutions.

La peau est bronzée et la tête bien reposée alors c'est le moment de continuer sur cette bonne lancée avec de la marche nordique du bien-être assuré.

En toutes saisons, à la montagne ou au bord de mer, sur neige ou dans le sable, la marche nordique est le sport bien-être par excellence, qui de plus est la promesse de superbes rencontres, de très belles découvertes. Envie de voir la vie d'une nouvelle façon, plus proche de la nature et de l'homme, au rythme d'un déplacement doux et naturel...osez vous aventurer sur les terrains du Nordic Walking.

Venez rejoindre toute l'équipe d'animateurs du RIF de marche nordique.



lundi 6 août 2012

Le sport en été :

l'été c'est synonyme de vacances, de soleil et de nouvelles sensations sportives pour certains d'entre vous.

Voici quelques conseils pour appréhender au mieux cet été lors de vos séances de sport :

- essayer de faire votre sport aux heures les plus fraîches de la journée,
- n'oubliez pas votre bouteille d'eau quel que soit l'activité que vous pratiquez, même si c'est juste une            marche,
- pensez à prendre une casquette si vous partez sous le soleil,
- prenez la trousse de secours minimale :
téléphone portable, une barre de céréales pour palier à une éventuelle fringale, quelques pansements,
une petite paire de ciseaux, de l'arnica en homéopathie pour les coups et entorses, et n'oubliez pas de 
mettre un numéro de téléphone d'une personne à joindre en cas de problème dans cette trousse de secours
Partez désormais tranquille,
Bonne vacances

mardi 31 juillet 2012

28 kilomètres de Marche Nordique sur un chemin côtier breton.


En plein midi, par une belle journée ensoleillée, je me suis lancée avec 414 randonneurs nordiques sur les 28 kilomètres du chemin côtier qui mène d’ARRADON à VANNES.

Tout d’abord, juché sur la table d'accueil, Gérard nous a fait faire les échauffement sur une musique d’ambiance très festive.

Ensuite un départ avec un peu d’embouteillage malgré les trois vagues lancées successivement à 1 ou 2 minutes d’intervalle.

Dans la première vague, il y avait surtout des compétiteurs. Je faisais partie de la seconde vague, l’ambiance était amicale, la cadence soutenue mais pas très régulière. Ce n’est environ qu’après une heure de marche que j’ai pu prendre mes distances pour marcher à mon rythme.

Jean, temps : 04:55:07 - 337 sur 414 participants












Des spectateurs nous encourageaient tout au long du parcours, c’était très agréable et motivant.

J’ai participé à cette compétition sans me « prendre la tête », je me suis simplement efforcée tout le long du trajet à me dépasser. Les quatre derniers kilomètres ont été difficiles, j’avais les muscles des mollets tétanisés. Mais c’était un vrai bonheur à l’arrivée. Mes étirements ont été longs et douloureux mais c’était une douleur agréable.

Merci à Michel, Corinne et Bernard qui étaient au départ pour nous encourager, c’était vraiment sympathique.

Temps : 04:23:31 - 204 sur 414





Geneviève
Dossard 4390


ULTRAMARIN du 23 juin 2012





jeudi 5 juillet 2012

86 km en Marche Nordique


Le Raid du Golfe du Morbihan : à la recherche du bon tempo, vitesse modulée et régularité…

Après le 56 km l’année dernière, nous nous lançons cette année sur le 86 km.

4 représentants du RIF dont 3 animateurs de Marche Nordique

Toujours le stress d’avant départ : Est-ce que tout va bien se passer ? Est-ce que je ne vais pas avoir trop d’ampoules, est-ce que …

Une fois le départ donné, c’est parti, plus rien ne compte que d’avancer. Nous partons comme d’habitude en fin de peloton pour ne pas gêner les coureurs. Toujours le plaisir de marcher avec Michel, Claude et Marie Odile. Nous accélérons le pas. Nous perdons Marie Odile. Nous allons trop vite pour elle. En fait, nous allons trop vite « tout court », mais ça, nous nous en rendrons compte plus tard ! Marie Odile nous dépassera après le ravitaillement des 25 km et au final arrivera 1 heure avant nous !

Après 25 km, nous sommes mal en point : mal au dos pour Michel et moi, aux genoux pour Claude. Sol dur, beaucoup de routes …
Les ravitaillements nous permettent de reprendre des forces.
Parfois, de longs moments de silence, nous ne parlons pas, mais nous savons que les autres sont là. A tour de rôle, nous prenons la tête pour donner le rythme, un rythme en dents de scie, avec des hauts et des bas, tout comme notre moral et notre énergie. 
Paysage du 86 km
Nouvelle épreuve, nouvelles sensations : cette année, il faisait moins chaud, et surtout il y avait du vent. Que c’est agréable, d’entendre le bruit de la mer, le cliquetis des bateaux, le vent dans les arbres, … Bon, la pluie le dimanche matin, c’est beaucoup moins agréable !

Nouvelle épreuve, nouvelles expériences : Nous sommes partis trop vite. Nous ne pouvons pas aborder un 86 km comme un 20 ou 30 km. Nous aurions dû garder les bâtons sur la route.
Et je suis d'accord avec Claude : nous sommes partis trop confiants. Après avoir fait 100 km avec dénivelés, nous n'imaginions pas avoir plus de difficultés à faire 86 km sur pratiquement que du plat !



Je reste sur ma faim, avec le sentiment d’avoir vécu ce 86 km dans l’urgence, de ne pas avoir suffisamment pris le temps de regarder les paysages, qui sont magnifiques, de discuter avec la personne rencontrée et attendue sur les 30 km de l’EcoTrail. Elle faisait le 177 km pour la xième fois !

Donc l’année prochaine, je recommence mais différemment, je vais apprendre la lenteur …
 … au moins au démarrage !

Oui, Claude, envie de recommencer et de faire mieux !

Expérience enrichissante, de bons moments de partage, de belles images, heureuse d’être arrivée au bout de ce challenge. 

PS : Nous étions 862 au départ des 86 km, 649 à l’arrivée et nous (Claude, Michel, et moi) sommes arrivés en 586, 587 et 588e  position. Marie Odile 539e, BRAVO !

C’est pas mal, non … ? 

Corinne



Nous nous sommes élancés courageux sur les chemins et sentiers du Golfe, allant d'une anse à une autre, de plages en plages, traversant les bois de pins et les villages, arpentant les petits ports de pêche et parcs ostréicoles, longeant les moulins à marée, les marais, les réserves naturelles, pour enfin achever notre périple sur les chemins escarpés nous menant à l'arrivée au port de plaisance de Vannes, en plein coeur de la ville... 
sur le matin... sous une petite pluie fine... Grosse fatigue, récup petit café bien chaud et galettes bretonnes hum !

Que du bonheur... mais surtout fier d'avoir réalisé ce nouveau défi perso.

Michel






dimanche 1 juillet 2012

Compte-rendu du 177 km, RAID GOLFE 2012


On ne sait pas toujours pourquoi on se retrouve un 22 juin sur le port de Vannes, au départ du plus long trail de France. En l'occurence, peut être parce que l'an dernier à pareille époque, une méchante tendinite, suite à un serrage trop énergique des chaussures, m'avait empoisonné la vie sur cette même course ! Une volonté de revanche ? En tout cas je ne m'étais pas précipité pour m'inscrire et par chance j'avais écopé d'un numéro passe partout, le 248, pas comme l'an dernier, avec le numéro 3 qui vous désigne, pour les habitués, comme un des favoris logique de la course. Autant dire que si vous trainez dans les profondeurs vous avez envie de vous cacher.

Bref, le 22 juin au soir, sur le port de Vannes, un peu plus de 600 coureurs et coureuses patientaient, attendant le coup de pistolet libérateur, entourés de badaux badins ; Marie-Odile, sortant du train de Paris, et sa sœur étaient là. La météo était avec nous, beau temps frais. Tous les looks se cotoyaient, les uns tels des gravures de la mode trail, buff, booster, lunettes profilées, GPS au poignet, waterbag dernier cri, d'autres ressemblant plus à des joggers du dimanche, survêtement ample et aspect aussi peu sportif que possible. La seconde catégorie était, je l'avoue, très minoritaire tout de même.

L'avantage, sur une course de cette longueuer (177 km), c'est qu'il est tout à fait inutile de se positionner sur la première ligne, sauf si vous escomptez être sur les photos. A 19 h pile, le convoi démarre, les fusées devant, l'ambulance derrière. Il vaut mieux partir derrière, sur ce genre de course. On évite de partir trop vite et on remonte au fil du temps d'étranges spécimen, certains oscillant entre la catégorie poids lourd et obèse, d'autres affublés de sac à dos exotiques et de paires de chaussures ressemblant plus à des chaussures de ville que de trail. Ne vous en faîtes pas, ils restent assez vite au bord du chemin, la dure loi du sport faisant assez vite le ménage.

Durant les deux premières heures le cortège s’égrène. Au début il est inutile d’essayer de doubler, la densité ne le permet pas. En fait, ce n’est pas plus mal. On est encore trop nombreux pour échanger, chacun chemine dans ses pensées. des groupes d’amis partis ensembles devisent, durant la nuit ce sera bien plus calme. On commence par emprunter le chemin du marathon de Vannes, mais à l’envers et puis on s’en va vers Séné, la première étape, atteinte en deux heures. Au cours de cette étape nous avons eu la chance de voir un Sinago, voiles ocres sur l'azur de la « petite mer », se déhaler dans le vent finissant. Le peloton s’est étiré , comme on dit en cyclisme. Marie-Odile est là, au ravitaillement. On échange quelques mots, photo et vidéo de rigueur et la caravane repart. Les étapes font globalement 20 km ou un peu moins, cela dépend. On longe quasi en permanence le bord de l’eau, traversant les marais salants avant Noyalo. J’apprendrai que dans la nuit quelqu’un y est tombé.
A Noyalo, comme à Séné c’est un ravitaillement léger. Pour l’instant tout va bien, même si mon wagon roule un peu trop vite, environ 9.3 km/h au dire des GPS. Un concurrent a un malaise juste à côté de moi. Je me dis qu’il n’ira pas loin à ce tarif-là. Cela fait 4 h 20 que nous sommes partis. Les dernières lueurs moirées se sont estompées, La nuit est là, les lampes frontales nous isolent. Par chance la température est clémente, de l’ordre de 10 ou 11 degrés °C. Il a plu le jeudi précédent et certains passages sont très boueux. Je progresse comme je l’avais prévu, 25 minutes de course, 5 minutes de marche. Pour l’instant je suis dans un petit groupe qui s’est formé naturellement, 5 ou 6 personnes. On y voit mieux et puis cela évite parfois de prendre la mauvaise direction.

Sarzeau s’offre à moi vers trois heures du matin. Là, c’est royal, applaudissement quand on rentre dans le gymnase, table et banc avec repas chaud. Soupe, pâtes et jambon au menu, avec une compote de pommes, du fromage et du pain complet. Pas gargantuesque mais quand même ! A côté de moi un organisateur fait un contrôle de sac. C’est le seul que je verrai. Un de mes voisins a froid et lui et ses compagnons revêtent leur coupe-vent avant de partir. Je conserve seulement mon tee-shirt à manches longues gagné au trail des Templiers à Millau. J’aurais plutôt chaud durant la nuit. Je change de chaussettes sur les conseils d’un voisin, puisque j’en ai une autre paire à Locmariaquer. Cinq minutes plus tard je mettrai les pieds dans une flaque d’eau annulant ainsi les bienfaits escomptés. Comme après tout arrêt long, il faut remettre en route la machine. Cela passe par une bonne séquence de marche. A cinq heures du matin j’arrive au ravitaillement léger de Port-Néze. Je m’y arrête à peine, voulant rejoindre au plus tôt Port-Navalo pour prendre le zodiac et traverser vers Locmariaquer. Le jour ne va pas tarder à poindre. C’est fait vers 5 h 30 et la magnificence des couleurs me récompense des efforts de la nuit. Je finis par éteindre ma frontale, en espérant ne plus avoir à m’en servir.

Avant Port-Navalo, la côte très ondulée donne l’impression de ne pas avancer. Mais le paysage est très beau, coruscant. Je suis seul depuis Port-neze, mais je trouve cela très agréable. Port-Navalo enfin, on voit l’embarcadère, mais le chemin n’y conduit pas directement, loin s’en faut. Je ne rencontrerai pas de joggeuse comme l’an dernier, il faut dire qu’il n’est pas 7 heures du matin. Les bénévoles sont là, sans doute certains aussi fatigués que nous, pour nous aiguiller. Le parcours est suffisamment bien fléché, de surcroit il suit le GR, leur présence ne serait pas forcément nécessaire partout. On échange cependant quelques mots à chaque fois, pour les remercier. Sans eux pas de courses, gardons cela en mémoire. J’arrive enfin à l’embarcadère, en remarquant à l’ouvert du golfe une petite île que je n’avais jamais remarquée. On me met un poncho et une brassière de sauvetage et j’embarque sur le zodiac avec deux autres coureurs. La traversée est toujours un grand moment, parce que le lieu est magique et la lumière unique, parce qu’on se dit qu’on est sur le chemin du retour et parce qu’on est assis, enfin. J'atteins, à ce moment, l'acmé.

Le débarquement est une formalité, deux kilomètres je pense et nous sommes au gymnase de Locmariaquer, en passant dans le vieux village de pêcheurs et le long du site mégalithique, aujourd’hui clôturé alors que dans mes souvenirs de jeunesse, table des marchands et grand menhir étaient d’accès totalement libre. Vous avez remarqué que je n’ai pas parlé de pieds, de fatigue ou autre tendinite (ça c’était l’an dernier). Par contre je dois avouer que cette année, j’avais une grosse incertitude sur la tenue de mes genoux au-delà de 20 km. Comme nous sommes à 100 km, à ce point du récit, tout le monde a compris : TVB pour le moment. Et pourtant fin avril au trail de Sainte-Menehould, en Champagne pouilleuse, mon genou gauche avait donné des signes de fatigue après 17 km et le droit avait suivi quelque temps après. La fin de ce trail (57 km) avait été une vraie galère et une grande souffrance. Pour la première fois j’avais songé à abandonner et je pense que j’aurais dû le faire, car en plus il n’y avait pas de tee-shirt finisher !!.

A Locmariaquer, je récupère mon sac laissé à Vannes. Douche chaude, changement de tee-shirt, je passe aux manches courtes et au blanc, c’est mieux contre le soleil. Massage par deux toubibs, qui me disent que j’ai deux contractures, l’une à la cuisse, l’autre au mollet. Je ne m’étais même pas rendu compte pour la cuisse, et celle du mollet préexistait avant la course. Je mets des chaussettes propres, la sensation de confort tient vraiment à peu de choses et vais me ravitailler. J’évite les viennoiseries et me contente du repas habituel, pâtes, gruyère, jambon, soupe, fromage, compote de pommes. Je suis reparti à 8h15, bien plus tôt que l’an dernier où j’avais musardé, me faisant soigner par le médecin pour ma tendinite et l’œdème dû au gel anti-inflammatoire. Cette année, pour l’instant aucun problème. Seulement on doit tous faire des erreurs. Certains partent trop vite (la plupart d’ailleurs), d’autres s’alimentent mal, ne s’hydratent pas assez.

je pars en marchant, pour remettre la machine en route. Je mets un peu de starter, pas beaucoup d’effet. Je n’ai pas la volonté de courir et cela va m’accompagner pendant une très grande partie de la route jusqu’à Vannes. Je ne me rendrai compte qu’après coup, à l’analyse, que j’ai dû être en légère hypoglycémie pendant des heures. J’avais oublié de prendre des gels dans mon sac à Locmariaquer, et à part le jambon purée je n’ai pris que de la boisson liquide, mélangeant en fonction des disponibilités, la boisson à la tomate, suivie de la boisson à la menthe, resuivie par la tomate. Je ne vous dis pas le gout de l’ensemble au bout d’un certain temps. Et puis cela m’a fait faire une découverte : 20 km à pied, quand on ne marche pas très vite, c’est long, très long, encore plus long quand on se fait doubler par des coureurs qui vous semblent aériens, même s’ils font du rase-mottes.

Quatre heures pour rejoindre le Bono de Locmariquer, c’est bien plus que les marcheurs du 87 km qui se déroulera un peu plus tard dans l’après-midi. Durant cette longue traversée du désert les envies d’abandonner reviennent régulièrement. La recette est simple. Si vous avez envie d’abandonner calculez le temps que vous allez mettre pour faire 40 km à 4 à l’heure, restez en légère hypoglycémie (on ne s’en rend pas compte sinon qu’on ne veut pas courir) et je ne vous donne pas longtemps pour décider que tout cela est débile et que dès que possible vous appelez votre belle-sœur pour qu’elle vienne vous chercher. A moins que vous n’ayez un antidote !! Pour les hommes, c’est souvent : je n’ai jamais abandonné, ce n’est pas aujourd’hui que je commencerais; ou bien : ma femme fait le 177 aussi et ça me ferait mal qu’elle termine alors que j’ai arrêté ! On peut en trouver comme cela beaucoup. Moi ce n’était pas cela, c’est un peu moins trivial, mais pas plus malin. Etant passé voir mon ostéopathe le jeudi midi avant de prendre le train (toujours cette incertitude sur les genoux : il n’y a rien me dit-il), je lui avais promis, fanfaron, de lui montrer le tee-shirt. Et pour cela il fallait finir !!!

Durant tout le temps que duraient mes pérégrinations, sous une météo idéale, beau temps et 17 °C, je vaticinais et me complaisais dans le calcul mental pour savoir à quelle heure je franchirais la ligne d’arrivée. Je me voyais déjà obligé de ressortir la frontale et de passer une seconde nuit dehors. Ce n’était pas du tout dans les intentions initiales. J’apprendrais que Marie-Odile, et surtout sa sœur qui devait venir me chercher à Vannes, étaient aussi passées par toutes les couleurs. Car par la grâce du suivi «live» sur internet, vous pouvez avoir une heure estimée d’arrivée du coureur. Première stupéfaction lorsqu’à la consultation du site s’affiche : 8h dimanche matin Incompréhension, mais nuit assurée pour ma chauffeure (je ne sais pas si l'Académie prescrit le féminin, mais avec les lectrices du blog, méfiance). Las, quelque temps plus tard la prévision réactualisée, sans doute un sursaut de ma part, indique 4h du matin. Cela devient tout de suite moins drôle. Coup de chance, les prévisions suivantes les rassureront un peu, pas trop tout de même. Pendant ce temps j’ai réussi à atteindre Larmor-Baden, après avoir gouté, à la halte de Baden, quelques gâteaux du sportif cuit par une épouse attentionnée. J’ai trouvé un gel qui trainait dans mon sac et cela m’a permis de m’accrocher à un train de quatre qui passait par là.

Je prends mon temps, il reste encore l’équivalent d’un marathon. Repas avec les mêmes ingrédients que d’habitude, petit tour chez l’ostéopathe et ensuite chez le kiné. A priori je suis en bon état, en tout cas bien mieux que nombre de leurs clients. C’est dommage, je n’ai pas de motif d’abandon, il va falloir terminer. Un concurrent est couché sur son lit de douleur, il a le muscle du mollet collé au tibia. Il n’a pas l’air de souffrir, mais c’est l’abandon. Je ne vais tout de même pas jusqu’à me dire qu’il a de la chance. Je repars pour Arradon. Au départ marche et puis j’ai en ligne de mire un vieux grigou goguenard. Je trottine et je le dépasse. C’est le premier que je dépasse depuis Locmariaquer. Les chemins sont en sous-bois, larges et agréables. Le regain de forme ne durera pas très longtemps, car je mets trois heures et demie pour arriver à Arradon. Ensuite le chemin passe à Port-Blanc, embarcadère pour l’Île aux Moines. Le bord du golfe est assez habité par-là, mais très agréable.

Encore 6 km et c'est l'arrivée au Moustoir, petite halte sympathique au bord de l’eau. Il reste encore à passer le dernier ravitaillement, celui d’Arradon et ensuite c’est gagné sauf gros pépin. En attendant nous cheminons au bord de la plage, du côté de Pen-Bock, que j’ai bien connu plus jeune, quand je faisais mes études à Vannes. Je fais tout en marchant, alors qu’il y a un an je courrais dans ces endroits. Quelques personnes sont à la plage, d’autres pique-niquent et nous encouragent gentiment, ce sera d’ailleurs en général une constante. L’arrivée en face de Conleau fait plaisir, le site est magnifique, le courant de marée très fort et un bateau rentre sous spinnaker à vive allure. Hier à pareille heure nous étions juste en face à Port-Anna. De l’eau a coulé sous les ponts depuis, le sablier a fait son œuvre, les matamores ne sont plus là. Reste que le sentiment de plénitude tarde à venir, car la remontée du bras de mer du Vincin est longue. Un moment le chemin quitte le bord de l’eau pour serpenter dans un bois sauvage. A sa sortie, après de nombreux zigzags, nous ne sommes pas loin des portes de Vannes. Quelques jeunes, pressés, viennent passer la soirée dans un bar irlandais que le chemin du trail longe. Après quelque temps nous embouquons à nouveau le chemin qui longe le bras de mer qui conduit à Conleau. Nous sommes à nouveau sur le chemin du marathon de Vannes. Je fais tout en marchant, longue habitude maintenant. Conleau est atteint, je me fais dépasser par un OVNI. Pendant un moment je n’y comprends rien ; ce ne peut pas être un coureur du 177, non plus du 87, c’est trop tôt et trop rapide. J’en déduis que c’est un coureur du 56. J'apprendrai après coup que c'est le champion du mond de trail, Eric Claverie. D’ici l’arrivée quatre d’entre eux me dépasseront.

 Dernier contrôle, juste avant le second coureur du 56. A la sortie de la presqu’île quelqu’un me dit qu’il reste entre 2.6 et 3 km maximum. En fait il y en a quatre. J’essaie de courir, d’abord 100 mètres, puis la machine redémarre. Je suis à l’aise, après coup je me dirai que j’aurais pu me décider plus tôt, mais tout ça, c’est après. A un kilomètre de l’arrivée, je double un coureur qui ne peut répondre que par onomatopée à mes propos d’encouragements. Je termine avec le turbo. Un peu plus de 22 h . Quelques mots avec le speaker et puis je me dirige vers la douche. J’y rencontre un coureur rencontré au marathon de La Rochelle et que je connaissais dans une vie antérieure dans les années 1980. On échange et il me dit que c’est la première et la dernière fois qu’il court une telle épreuve. Pour lui ce n’est pas de la course à pied. Je vais à la restauration, il y a encore peu de monde. Un coureur, qui arrive, demande s’il y a autre chose à manger car il n’en peut plus de manger la même chose. Hélas, non, c’est la même chose que sur le parcours. Ainsi se terminent quelques 27 heures de course. Après une bonne nuit, je serai là à 7 h 30 le dimanche pour accueillir Marie-Odile, à l’arrivée du 87 km. Arrivée à 7 h 50, avec le sourire sous le crachin, avec Daniel, un marcheur avec lequel elle avait déjà fait le final du 56 l’an dernier.



Conclusion

Après analyse, les clefs de la réussite d’une épreuve de longue durée, c’est d’être régulier et de bien s’alimenter.
Pour l’anecdote, deux femmes étaient séparées par dix minutes l’an dernier, en un peu plus de 28 heures. Cette année, elles sont séparées par 9 h 30, la première de l’an dernier étant la seconde cette fois ci. Tout plan sur la comète mal ciblé se paye cash et très cher.
Après, sachant que la moitié des abandons sont dus à des problèmes de pied, attention aux chaussures et à la préparation des pieds pour les plus fragiles. Le 87 est abordable par un marcheur nordique correctement entrainé, le 177 nécessite une stratégie pensée. Soit on résiste bien au manque de sommeil et on peut essayer de la faire non stop, soit on prend en compte le temps, relativement large pour cette épreuve, 42 heures, et on s’octroie une bonne tranche de sommeil au milieu. A 6 km à l’heure on met 30 heures, il reste donc 12 heures pour les arrêts. On peut donc dormir correctement sachant qu’il y a des lits picot et des couvertures à Sarzeau, Locmariaquer et Larmor Baden. Sachez cependant qu’il vaut mieux privilégier le plaisir que la douleur. Certains du 177 km, doublés chaque année par ceux du 56 ou du 87 font peine à voir. Ce sont des zombies. Aller au bout de soi même c’est bien, mais si le plaisir vous a déserté, alors sachez que c’est trop.
Nous avons eu une météo particulièrement clémente cette année. C’est une variable à prendre en compte. La grosse chaleur ou la pluie impacte beaucoup les capacités.

Pronostic : Alain a toutes les capacités pour faire un bon 87, Xavier Lally vise sans doute le 177. Etant donné la vitesse moyenne très faible, et la distance très longue, un bon marcheur peut tirer son épingle du jeu.

OLIVIER

lundi 25 juin 2012

Garden-party en forêt de Nemours



A notre arrivée il n'y avait personne à la Mer de sable .
Départ le matin sous un ciel bleu et un soleil plutôt frileux. Nous étions 12 pour cette sortie du samedi. 


 Puis direction le bois, d'abord le sous bois. Que c'est agréable, une fraîcheur de bien être...



Le plus court chemin entre deux points est une ligne droite, n'est-ce pas ? Vérification sur le terrain. Les vrais chemins ne sont pas au programme de la matinée.


On se dirige vers nos premières côtes. Premières montées et premières descentes... On monte tout droit, les pentes les plus raides, les bâtons derrière on essaye, les mains au niveau des hanches et les jambes surtout pas raides et on redescend l'autre côté ainsi de suite.  



Un terrain de jeu idéal pour marcheurs motivés (très motivés). Un immense bac à sable et des toboggans de mousse, d'aiguilles de pins, de sable, de pierres qui roulent, qui roulent... mais comme on est tous super doués, on est tous restés sur nos pieds !







Un petit coucou d'une patrouille de gendarmes à cheval en mission de sécurité publique en forêt.






 A midi pique nique de luxe sous un ciel bleu, toujours aussi bleu et un soleil maintenant radieux.


Après une micro sieste, belle ballade l'après-midi sur des sentiers variés et parfois balisés, praticables voire confortables.

Retour en fin de journée, du soleil plein la figure, du sable plein les chaussures. 


lundi 11 juin 2012

Marche Nordique, évitez les cailloux dans vos chaussures.

Il existe tous types de guêtres pour la marche : grandes, mini, imperméables, réglables ou non, avec système de fixation sur la chaussure ou non, ...enfin un choix large et varié. Il est vrai que nous connaissons tous les guêtres dans un usage hivernal avec des chaussures hautes. Mais il existe depuis peu une nouvelle génération de guêtres  conçues pour le trail qui s'adaptent parfaitement à la marche en nature avec des chaussures basses.



L'idéal pour éviter le petit caillou qui vous enquiquine durant des kilomètres avant de devoir vous arrêter pour vous déchausser... Voici un accessoire qui vous apportera un vrai plus et vous libérera l'esprit pour profiter pleinement de vos sorties en marche nordique.


mardi 5 juin 2012

Alors là !!



La marche nordique attire vraiment beaucoup de monde, même les moines, on est donc sur la bonne voie !

dimanche 20 mai 2012

Marche Nordique à l'OXFAM 2012



Le trailwalker OXFAM c'est quoi ?
C'est tout d'abord un double défi :
- marcher 100 kilomètres en moins de 30 heures et,
- collecter 1 500 € de dons, par équipes de 4 personnes.




Vendredi 11 mai après-midi, nous nous répartissons  dans 2 voitures (Claude,  Xavier et Michel) et (Jean-Pierre et Corinne).  Jean-Pierre est le seul supporter à venir nous soutenir.  Nous arrivons sur  Avallon vers 17h15, nous récupérons à l’hôtel notre chambre de 4 puis Jean-Pierre la sienne. Nous nous installons, puis nous repartons nous faire enregistrer pour le repas du soir organisé par Oxfam dans le gymnase d’Avallon.

Nous sommes très bien accueillis. Nous procédons aux formalités (récupération des dossards avec code barre) puis le ticket repas du soir.


Ambiance bon enfant, beaucoup  de jeunes et de moins jeunes venant pour certains de loin, Australie, Canada, Nouvelle Zélande, de l’Europe entière (Italie, Allemagne, Suisse, Belgique, Espagne etc.)  Plusieurs départements Français sont également  représentés. C’est incroyable de vivre çà une fois dans sa vie.


Marathoniens, non-sportifs, étudiants, retraités… Tous sont différents mais sont animés par la même volonté : marcher pour la bonne cause ! Bénévoles, supporters, toutes et tous ont répondu présent(e)s à l’appel d’Oxfam avec la même énergie. L’énergie incroyablement positive et communicative de ceux qui savent qu’ensemble, ils peuvent construire un monde plus juste pour tous, et que chaque action compte.

Samedi matin lever 4h30, le temps pour chacun de préparer son sac. Nous arrivons à 6h au gymnase pour le petit-déjeuner en commun puis le briefing.

Nous rejoignons la ligne de départ,  PAN… le coup est parti à 7 h précises. On maaaarrrche ! Nous sommes tout de même 115 équipes de 4 personnes à prendre le départ. Cela fait un nombre impressionnant de pattes et de bâtons ! Pas question de s'emmêler les pinceaux. Nous ne poussons pas sur nos bâtons, nous les tenons surélevés. En effet, il n’y a pas pire  que d’avoir un participant qui marche sur les pointes et nous arrache un embout. 

J’avais l’intention de ne pas forcer… de ne pas me faire emporter par le vent du départ mais c’est plus fort que nous ! Nous nous dégageons assez rapidement de la masse.  Nous avons besoin de place et d’espace. Une équipe s’envole en trottinant.  Nous quittons Avallon par des sentes, des ruelles, des escaliers, nous franchissons une passerelle pour  rejoindre un chemin mi cailloux et rochers sous les arbres, bordé à droite par la rivière le Cousin . Le décor est sympa, c’est plus difficile de marcher vite sur un terrain instable. Il y a tant de cailloux que les pointes peinent à s’enfoncer.

Je commence à me sentir dans la marche. Mon souffle est plus régulier, mes jambes sont chaudes et je peux relâcher le stress du début pour trouver un équilibre.

Nous traversons des paysages, qui par leur diversité et leur qualité, font l’attrait du Morvan, nous passons devant de magnifiques demeures (moulins, châteaux).

Château de Vault-de-Lugny

Animations : des bénévoles se sont occupés d’animer chaque point de contrôle. Nous devons passer devant un lecteur pour le code barre. Tout est prêt pour chouchouter les marcheurs : rafraîchissements, secouristes, masseurs nous attendent à chaque point de contrôle. Jean-Pierre est présent à chaque fois pour nous accueillir, nous soutenir et aussi pour nous proposer son excellent café, servi dans des tasses en porcelaine, s'il vous plait !

Nous arrivons à 17h45 au km 56, Lormes : nous arrivons dans un collège où nous est servi un repas chaud. C’est très bien organisé. Certains d’entre nous se sont fait masser. Nous voilà repartis à 18h50.

Cela fait déjà 2 heures que nous marchons dans une forêt. Nous constatons que de nombreux ruisseaux irriguent celle-ci, heureusement que nous avons nos bâtons pour les franchir sans avoir les pieds trempés. Par moment, c’est carrément des passages dans la boue. C'était le point noir que nous redoutions de passer de nuit.


Nous sortons de la forêt, une descente puis une montée pour arriver au village de Chalaux, je me sentais « out » je n’avais  plus de jus, pas de relance, J’étais content d’arriver au point de contrôle n° 5, km 72. Je me suis traîné sur les quelques mètres qui me séparaient  du ravitaillement.  Après s’être restaurés, nous récupérons dans la voiture de Jean-Pierre notre gilet fluorescent, notre frontale et des vêtements chauds : température annoncée pour la nuit 5°. 


A Saint Germain des Champs, point de contrôle n° 6 au km 85, je me suis fait masser le dos qui me tirait. Cela m’a fait un bien fou.

Nous repartons, au bout d’une demi-heure ma frontale me joue des tours. Elle commence sérieusement  à baisser, je me place derrière Claude, très près, presque en aspiration, ne plus lever la tête pour chercher la marche, juste suivre ses pas, poser mon regard sur ses mollets et marcher.

Une étrange sensation de se battre avec le corps et l’esprit, cet état qui ne ressemble à rien, ce goût du défi au parfum d’endurance, voilà ce que je suis venu chercher. Les premières lumières d’Avallon, c’est fou comme cela donne des ailes ! Une dernière montée, mes chaussures de Trail et mes bâtons ont tout donné et j’ai eu l’immense plaisir de franchir la ligne d’arrivée en 21 :25 :49


Nous avons réalisé un bon temps puisque nous sommes arrivés en 4e position sur 115 équipes sur-motivées (460 participant(e)s), 297 personnes ont franchi la ligne d’arrivée avant 13 heures le dimanche, dont 40 équipes seulement sont arrivées complètes et 56 équipes incomplètes, malgré un parcours ayant été rendu particulièrement difficile par les conditions météorologiques de ces dernières semaines.


Nous remercions toute l'équipe d'OXFAM chaleureusement pour leur présence, leur enthousiasme, leur sourire : 179 bénévoles à l'énergie hallucinante. Nous remercions également les 289 supporters déchaînés. 


Un grand merci, aussi à Jean-Pierre qui s'est libéré, in extrémis, pour venir nous soutenir  dans notre incroyable projet. A chaque point de contrôle, il était toujours là pour nous proposer son aide. Sa présence a été un réel atout à notre réussite.


Nous voulons remercier Jean pour l'aide apportée ainsi que tous les donateurs.


L'équipe : Solidaire à 4 pour 100