mercredi 30 décembre 2015

BONNE ANNEE 2016







A l'occasion de cette nouvelle année 2016, nous vous souhaitons :

2 ........................... fois plus de joie.
0 .......................................... souci.
1 ................................ santé d'enfer.
6 ......... tonnes de bonnes nouvelles !



Nous vous souhaitons de belles sorties en marche nordique en 2016.


Annick et Michel

mardi 17 novembre 2015

Marche nordique et camelbak


Une idée née d’un besoin fondamentale – la soif.


1988.

Mickaël Eidson, un passionné de vélo, court dans la compétition « Hotter’N Hell 100 » (« plus chaud que l’enfer »). Et c’est exactement ça : une course de 100 miles sous l’épuisante chaleur estivale de Wichita Falls, Texas. L’eau est un élément vital pour survivre à la course, et il y a peu d’endroits où remplir sa bouteille d’eau.

Notre ami Mickaël envisage deux alternatives: être plus fort ou plus malin que les autres ? Lucide il choisit la seconde solution et subtilise sur son lieu de travail une poche pour liquide intraveineux qu'il glisse à l'intérieur d'une chaussette cousue sous son maillot, l'histoire ne dit pas combien termine Mickaël mais son système s'avère génial.


Enfin çà, c’est l’histoire officielle.

En fait, l’invention du « Camelbak » n’est pas celle d’un américain mais celle d’un inventeur dijonnais : Edouard ROBERT.







Dans les années 1860, Edouard ROBERT entrepreneur dijonnais, met au point son « biberon ROBERT à soupape » (système long tuyau agrémenté d’un second trou dit « soupape » pour la régulation du débit). Il s’agit d’un flacon en verre équipé d’un bouchon dans lequel passe un long tuyau en caoutchouc raccordé à une tétine. Ces biberons à tuyaux souples donnent plus de liberté à la nourrice ; elle n’est plus obligée d’être avec l’enfant.







Ce produit révolutionnaire recevra nombre de prix dont la médaille d’honneur de l’Exposition Universelle de Paris en 1873. Dans le descriptif de son biberon, on lit : le biberon Robert, en un mot, c’est un véritable sein artificiel. Les biberons Robert ne sont plus utilisés aujourd’hui.

Pour nous, le Camelback est bien un biberon Robert amélioré. Le Camelback donne plus de liberté au marcheur qui n’est plus obligé d’ouvrir son sac à dos pour  s’hydrater.







vendredi 9 octobre 2015







     " Mieux vaut marcher sans savoir où aller, que rester assis à ne rien faire "

Proverbe Touareg

Nous vous souhaitons à toutes et à tous un agréable week-end 

Annick et Michel

mercredi 7 octobre 2015

Problème programme "Sorties prévues"

Bonjour à tous,

Nous avons un petit problème informatique. Pour vous permettre d'avoir la liste des sorties en Marche Nordique voici le lien du programme.

SORTIES PRÉVUES

Cordialement

Annick et Michel COZIC

samedi 8 août 2015

Marcher « nordiquement » dans le Jura


Du 15 au 20 juin, nous étions 26 à randonner « de façon nordique » sur des sentiers plus au moins balisés du Jura. Notre hébergement était au gîte « Cap de France » à Ciernébaud, près de Frasne, à 1300 m d'altitude.

Le 1er jour, nous avons parcouru tous ensemble, à partir du gite, une partie du GR du  pays de Haute Joux. La pluie ne nous a pas empêchés de profiter du paysage et d’admirer les Saxifrages et la Reine des Bois








Les jours suivants, nous avons constitué 2 groupes : les « Gros Mollets », conduit par Henri et Rosine, et celui des marcheurs plus « Contemplatifs » et captivés par l'environnement  botanique, mené par Jean P. et Inge. 










Chaque matin, un car nous conduisait au point de départ des randonnées où nous faisions les échauffements avant de partir à nos allures respectives. 






 Nos traces se recoupaient parfois à midi pour pique niquer ensemble (et éventuellement changer de groupe) et se rejoignaient en fin de journée au point de rendez-vous avec le car.





Au matin du 2e jour, à partir de Mouthenous avons remonté le Doubs jusqu’à sa source pour y vivre un moment géologique intense…








… avant de monter sur le plateau pour y  cheminer au milieu de troupeaux de vaches, devant parfois franchir les obstacles qui délimitent leurs parcs.








Le car nous attendait devant le clocher comtois de l’église de Rochejean que nous avons atteint sous la pluie battante.














 Alors que les « Gros Mollets » se perdaient dans les hautes herbes, une petite halte nordique en attendant Jean P. autorisait la contemplation d’un massif de fleurs de Julienne des Dames, un Orchis, et la Grande Astrance :







La météo favorable du 3e jour nous a permis d’explorer les sommets environnants : 500 m de dénivelés (ou plus) parfois difficiles à cause du balisage hasardeux des sentiers.




Les vaches se sont montrées très intrigués par nos exercices d'échauffements.












Le groupe des « Contemplatifs » arrivait au sommet du Mont d’Or vers midi, alors que les « Gros Mollets » s’engageaient sur les pentes du Morond…






… et courraient en fin d’après midi pour arriver à l’heure au rendez-vous avec  le car, poursuivis par un troupeau vengeur, les « Contemplatifs » prenant le temps d’observer des Hêtres tordus, des Renoncules à Feuilles d'Aconit, du Pigamon  et des champs entiers de Gentianes jaunes*



* La gentiane jaune est aussi appelée aussi « quinquina des pauvres », « lève-toi-et-marche ». On coupe les fleurs pour faire pousser les racines qui sont utilisées dans des apéritifs comme la liqueur de gentiane ou l'alcool de gentiane (Suze, Salers, Avèze, etc.).  En volume, la gentiane est une des trois premières plantes médicinales et aromatiques utilisées en France et ses applications sont nombreuses (pharmacie et médecine humaine et vétérinaire, boissons et spiritueux, cosmétique, fabrication d'arômes et d'extraits, gastronomie…)










En soirée, Jean D. a offert l’apéritif pour célébrer le fait qu’il avait miraculeusement récupéré son téléphone et son appareil photo, respectivement perdus dans le TGV et sur les pentes du Mont d’Or…
Dans le même ordre d’idée, pendant la première sortie, des randonneurs à la vue acerbe ont également pu retrouver, malgré  la pluie et par 2 fois, les pointes de bâtons perdues sur les chemins caillouteux et boueux. Bravo !



Le 4e et le 5e  jour ont vu les deux groupes chercher leurs routes sur les chemins mal indiqués… et parfois les parcourir en sens inverse…mettant à rude épreuve les nerfs des animateurs, enfin, de certains…  Mais à midi, nous étions tous au même endroit pour pique niquer !








Chaque groupe a poursuivi la découverte des Trolles, Campanules blanches et autres Raiponces Orbiculaires




…et l’exploration des promontoires au dessus de la vallée du Doubs et des plateaux environnants…






… pendant que d’autres observaient les fleurs de Géranium, de Benoîte des Ruisseau et de Raiponce retenir les dernières goutes d’eau de la pluie nocturne.

 




Un atelier « Pain d’épice » a été animé par Jean D. 
Mélanger 250 g de miel liquide, 250g de farine blanche, 100 g de sucre, 1 sachet de sucre vanillé, 1 sachet de levure, 3 cuillérées à café bien pleines de « 4 épice » et 2  d’anis moulu. Lier avec 2 œufs et 10 cl de lait. Remplir le moule à cake. Four 4 pendant 1 heure. (Optionnel : Au bout d’un quart d’heure, parsemer d’éclats de sucre.)













 Après le pique nique, pendant que Jean P. fait courageusement du stop pour aller détourner le car du point de rendez-vous prévu et que les marcheurs ajoutent des km de tourbière à leur parcours de la semaine (environ 120 km pour les « Gros Mollets », un peu moins pour les « Contemplatifs »),













Inge complète sa collection de photos nature…




En conclusion, c’était une très bonne semaine où chacun a pu, dans la bonne entente générale, trouver l’allure lui permettant de satisfaire sa curiosité botanique et (ou) son goût pour l’effort physique.

Inge & Jean