dimanche 23 juin 2013

Un tour de la vallée en dents de cimes en Marche Nordique...

Un projet unique en Alsace, né de l'initiative du Club Vosgien de la Vallée de Saint-Amarin.


 C'est un défi de taille. Une randonnée en mode "ultra". Avec un challenge chronométrique : 24 heures non-stop jour et nuit pour un parcours de 96 km avec D+ 4904 m.



"Partir seul, sur un défi de cette taille, ce n'est pas raisonnable. Il vaut mieux être à plusieurs, afin de ne pas baisser la garde, de se soutenir moralement quand l'un défaille".

Nous étions 3 représentants de la marche nordique du RIF  (Corinne, Claude et Michel) parmi les 463 marcheurs au départ de Saint-Amarin ce samedi 16 juin 2013.



Partis à trois, arrivés à quatre avec l'aide indispensable de Pierre.

A droite, Pierre, un alsacien qui nous servira de guide tout au long de ces 24 heures de marche.







L'édition 2013, un parcours qui enchaînera 800 m de montée puis quasiment autant en descente, puis une nouvelle montée de 1 000 m D+ avant d'arriver au premier repas (chalet-hôtel du Grand Ballon), et de vous rendre compte qu'il reste, malgré l'effort titanesque déjà accompli, encore 2/3 du circuit à parcourir.
















Les coureurs/trailers ne sont pas les bienvenus, ni tous ceux qui prendraient ce défi comme une compétition.




D'ailleurs, il n'y a aucune récompense matérielle, aucun palmarès, aucun résultat affiché. La seule trace qui reste est celle imprimée dans la tête : le souvenir - et la satisfaction d'être arrivé au bout, d'avoir tenu le coup, d'avoir partagé la difficulté de l'épreuve et vécu une aventure extraordinaire.
















Les itinéraires sont montagneux et les sentiers parfois difficiles : pentes fortes, passages sur rochers qui peuvent être glissant, troncs d'arbres à enjamber ...

La nuit sans dormir se fera à dos de crêtes, et c'est au petit matin que se présenteront les dernières difficultés (col d'Oderen, col de Bramont, Col de Bussang, Col des Perches).

Mais la "cerise sur le gâteau", c'est le petit déjeuner à l'auberge de la Chaume du Grand Ventron le dimanche, avec un repos de 45 minutes bien mérité.




Tout s'est bien passé jusqu'à la fin, nous mirent 24 heures pauses comprises pour réaliser ce défi qui nous tenaient à cœur. C'est de l'endurance avec un grand E.






Pas de souci, la bonne humeur et l'entraide sont toujours au rendez-vous dans cette épreuve, ainsi que l'organisation "aux petits oignons" réalisée par quarante bénévoles du CVSA, fidèles jour et nuit sur les points de ravitaillement et au poste de base, il ne manquait de rien.  Des quiches avaient même été préparées par les adhérents du Culb Vosgien. 

Michel




samedi 15 juin 2013

Marche Nordique dans la Haute Vallée de la Chevreuse


"Annick et Michel ont eu la merveilleuse idée en ce début de printemps (qui ne l'est pas vraiment) de programmer une sortie à la journée dans la haute vallée de la Chevreuse. 





Et c'est avec un petit groupe fort sympathique que cette marche nordique a débuté en ce samedi matin du       27 avril 2013. Et nous voilà partis sous un soleil timide avec un ciel bien nuageux sur les sentiers de cette vallée. 


Après quelques km parcourus, première pause technique, comprenez arrêt pipi et oui faut bien vider son petit aquarium!!!!! et se dévêtir un peu mais pas trop quand même. 



  

Michel, muni de sa carte, mais pas de ses bâtons, nous sert de guide. Et voilà cette bande de gais lurons marchant nordiquement vers l'abbaye des Vaux de Cernay. Site magnifique, datant du XIIe siècle, l'abbaye des Vaux de Cernay est un ancien monastère cistercien. Aujourd'hui, ce lieu se prête bien souvent pour l'organisation de mariages, séminaires etc... 
  




Après de longs km parcourus, nous décidons de faire la halte déjeuner. Quelques discussions s'imposent au vu de cette météo changeante. N'est il pas préférable de déjeuner tant que le soleil brille au-dessus de nos têtes ou continuons-nous à marcher ? Mais la majorité a décidé de stopper la marche. Et nous voilà à sortir nos victuailles. Et certains d'entre nous, dont je tairai les noms, attendaient patiemment de goûter au délicieux punch d'Annick (je la remercie au passage) et aux gâteaux gourmands de Sophie & Anne (je les remercie également) 




  

Après cette longue pose déjeuner animée, nous voilà repartis et là nous sentions les bienfaits ou méfaits de cette délicieuse liqueur. Et oui, Michel a eu l'idée de reprendre cette marche sur une belle côte qui n'en finissait pas. Nous avions tous les jambes très lourdes du fait d'avoir rempli nos estomacs et vidé nos sacs. Dur dur..."




NORA & ZINA

dimanche 9 juin 2013

En Marche Nordique, bien s'hydrater.




Bien s'hydrater, c'est vraiment important !

Tout d'abord, petit rappel pour dire que le corps est constitué de 60 % d'eau (45 l pour un adulte de 75 kg). L'organisme s'efforce de maintenir l'équilibre entre entrées et sortie de façon optimale. A l'état normal, le contrôle des entrées se fait essentiellement par la soif et celui des sorties fait appel à plusieurs hormones régulant le travail du rein et donc à la quantité d'urines produites.






La Déshydratation


Il y a lors de l'exercice physique, surtout de longue durée et d'autant plus s'il est réalisé sous le soleil d'été, une perte importante en eau et en minéraux par la transpiration. Pertes qui peuvent entraîner de graves conséquences sur la santé si elles sont importantes et ne sont pas compensées. La sensation de soif pendant l'exercice et tardive et ne permet pas de compenser les pertes !

La transpiration peut entraîner une perte d'eau 0,5 à 2,5 l/heure.

Le 2e élément à prendre en compte (on le reverra plus tard pour la réhydratation au cours de l'effort de longue durée) et la perte de minéraux et surtout de sel (NaCI) par la transpiration.

Cette perte combinée (eau + sel) va avoir deux effets néfastes sur votre organisme ;
- une augmentation du travail demandé à votre cœur (par accélération du rythme cardiaque)
- une augmentation de votre température corporelle.

Ces effets peuvent entraîner :
- Une baisse de la performance proportionnelle au niveau de la déshydratation ; elle apparaît dés 1% de perte de poids corporel. L'épuisement physique et intellectuel se fera ressentir vers 5% et il y aura risque de décès à partir de 10%.
- Un risque d'accident dont le "coup de chaleur" avec température corporelle > 40°, des troubles de la conscience et une atteinte du foie et des reins notamment.  

La Réhydratation


Elle comprend 3 phases successives
- La prise de boisson.
- La vidange gastrique (le temps de passage dans l'estomac) qui est liée au volume et à la densité énergétique de la boisson ainsi qu'à l'intensité de l'exercice.
- L'absorption intestinale qui dépend de l'osmolarité de la boisson et de l'intensité de l'effort.

La réhydratation doit apporter 0,5 à 1,5 l / heure. Quantité à adapter en fonction du sportif, de l'effort et des conditions climatiques.
Lors des efforts de longue durée, la réhydratation doit comporter un apport de Sodium, en effet, la transpiration élimine une partie du Sodium de l'organisme qui doit être remplacé sous risque de complication : l'hyponatrémie.

L'hyponatrémie est une baisse de la concentration de Sodium dans l'organisme pouvant être responsable de troubles digestifs, de maux de têtes et de confusion voire de coma si elle s'aggrave.
L'apport de sel (1,2 g/l de boisson) doit être systématique pour les épreuves de 4 h ou plus au cours desquelles les apports hydriques sont importants (au moins 4 l).

Que boire ?

Lors d'un entraînement court (moins d'une heure) et de faible intensité, l'eau seule suffit.
Lors d'un entraînement ou d'une course longue, on préférera une boisson de l'effort d'apport glucidique (riche en glucose ou maltose). Cela pourra être une boisson "prête à consommée" ou par exemple un jus de raisins ou un nectar dilué à 50% auquel on aura recours toutes les 15 - 30 mn.

Enfin, pour les épreuves longues, ne pas oublier l'apport de sel.

Conséquences de la déshydratation

Troubles digestifs
Accidents musculaires (tendinites)
Crampes
Calculs rénaux
Coup de chaleur

Ne pas oublier de toujours boire avant d'avoir soif.