samedi 28 novembre 2009

Pour ceux à qui je n’ai pas encore vanté les bienfaits de la marche nordique, voici en vrac ce que je pense de ce sport :


- La marche nordique est un sport qui donne la pêche.

- Quand on marche nordique, on sourit, on est heureux et notre bonne humeur est contagieuse.


- On déstresse. Est-ce parce que 90% de nos muscles sont sollicités ?

- On respire pleinement, on se tient plus droit, plus sûr de soi.

- On se gaine le corps : les abdominaux travaillent en douceur ainsi que tous les muscles du haut du corps sans oublier les fessiers etc.……


- La foulée devient aérienne, légère. Et si, en plus, on écoute de la musique classique, le mouvement est amplifié et on s’élève corps et âme !


- Les biceps plantent et les triceps poussent. Ce qui croyez-moi est efficace contre les bras de belle-mère (expression de Ludo) et au Québec on dit : « jell.o.bye-bye ».


- En poussant, en allongeant, on augmente notre rythme cardiaque sans rentrer dans le rouge.On améliore ainsi notre endurance.


- Non négligeable : une pratique régulière entraine une modification du métabolisme et donc un affinement de la silhouette.


Photos 5













Et surprise : avec un entrainement de marche nordique, j’ai fini dans de bonnes conditions un trail de 20,5 km « trail des Ebihens à St Jacut de la mer » en 2h 35 (photo 5).

Ce n’est pas un temps record, mais j’ai eu beaucoup de plaisir à courir et à marcher dans un paysage de rêve de bord de mer par un très beau temps et une belle lumière.

J’ai alors compris que la marche nordique allait me permettre de courir.

Depuis, j’ai participé à d’autres courses nature. Mais pour l’instant, je privilégie la marche nordique à la course à pied, le but étant de me faire plaisir.


Photos 6 : Saint-Jacut de la mer (côtes d'Armor).











Vous qui ne pratiquez pas la marche nordique car vous confondez cannes et bâtons, sachez que vous passez à côté d’un sport qui pourrait vraiment vous plaire.

Chacun pratique à son niveau suivant sa forme, et croyez moi, on progresse vite car on améliore rapidement sa condition physique.

Marie-Odile (suite Témoignage de Marie)

vendredi 13 novembre 2009

A la Toussaint, je suis allée au Québec voir ma fille et où j’ai, bien sûr, pratiqué la marche nordique.


Chez nos cousins outre-Atlantique, la marche nordique n’est pas encore très connue. Les rares adeptes pensent que ce sport est couramment pratiqué sur le vieux Continent et à fortiori en France.

Lors d’un cours d’initiation à la marche nordique de 3 heures, ma fille avait vanté les bienfaits de ce sport sur sa mère qui, en un an seulement, en était devenue une véritable « accro », faisant part à qui voulait bien l’écouter de son enthousiasme. Ceux qui avaient entendu ce témoignage attendaient ma venue avec curiosité et je dois dire que je ne les ai pas déçus. Nathalie, la professeure, m’a fait de nombreux compliments sur ma technique, mais elle m’a aussi invité à travailler la rotation des épaules sur le bassin et l’allongement du pas tout en maintenant le buste légèrement penché.

Maintenant que je maîtrise mieux le mouvement, vais-je enfin pouvoir suivre sur terrain plat le rythme d’Enfer de nos super-rapides ???


J’ai accompagné ma fille à deux séances d’une heure et demie de marche nordique « fitness », qui se sont déroulées dans un parc urbain peu étendu situé le long du Saint-Laurent. Nous y avons tourné en rond et tous les 10 minutes environ, nous nous arrêtions pour faire des échauffements, des mouvements de fitness, et, en fin de séances de la musculation et des étirements avec nos bâtons spéciaux « gym sticks » (bâtons munis d’un élastique, photo 1).


Les injonctions incessantes et motivantes de notre professeure (« let’s go » ; « allez la gang » ; « plante, plante » ; « Sors de ta zone de confort », etc.) nous encourageaient à nous donner à fond, et c’est en pleine forme que nous terminions une telle séance.


http://www.gymstickindoor.com/gymstick_produit_outdoor_presentation_fr.html)

En fin de séance, j’ai été surprise de voir les participants se féliciter en se tapant la main ou par un coup de fesse, précaution grippe A oblige. Surprenant pour nous français !
J’ai été également surprise de constater que la majorité des marcheurs, une fois rentrés chez eux, rangeaient leurs bâtons jusqu’à la prochaine séance : rares sont ceux qui utilisent leurs bâtons pour faire de la randonnée par eux-mêmes.

Avant de faire ce voyage, je pensais comme beaucoup qu’au Canada la nature était partout omniprésente et facile d’accès… Détrompez-vous ! En zone périurbaine, il est difficile de se balader le long des berges du Fleuve Saint-Laurent ou de toute autre rivière… Les rives sont bordées de propriétés privées sans aucun droit de passage.




Photos 2 : Parc des Chutes de Monte-à-Peine et des Dalles (Lanaudière)

Dans la banlieue Montréalaise, si vous avez envie de prendre l’air, il vous faudra monter dans votre voiture et vous rendre dans une forêt privée payante ou dans un parc de ville…

Nous avons donc payé pour pratiquer la marche nordique dans des bois et parcs nationaux (parc des chutes de Monte-à-Peine et des Dalles (photos 2), jardin botanique de Montréal, parc du Mont-Tremblant (photos 3 et 5), sentiers de la Presqu’île à Le Gardeur, forêt privée chez Ti Jean à l’Epiphanie…). Ma fille portait son bébé de 5 mois sur le dos dans une écharpe.




photo 3 : Mont Tremblant






L’écharpe de portage est vraiment le meilleur moyen pour porter son bébé tout en pratiquant la marche nordique car le bébé est plaqué contre le dos de sa mère. (photo 4)
La marche nordique est vraiment un sport à la portée de tous : même les jeunes mamans peuvent le pratiquer avec leur bébé !


Photo 4. Marche Nordique avec portage



Photos 5 : Parc du Mont-Tremblant (Laurentides)










L’Eté des Indiens (et non l’été indien comme dans la chanson de Joe Dassin) avec ses belles couleurs tirait sur sa fin, il n’y avait plus beaucoup de feuilles dans les arbres ; mais l’air était limpide, le ciel bleu et les températures encore douces !







Et, c’était Halloween !!! Fête très importante au Québec.













Marie-Odile.
A suivre.