dimanche 6 juillet 2014

Marche Nordique au Grand Raid 177 km de l'Ultra Marin

Grand Raid Golfe du Morbihan - Trail de 177 km en marche nordique.



Voilà en vrac et à chaud ma version concernant cette belle course.

Nous arrivons à Vannes le jeudi soir. Vendredi matin, c'est la visite du village partenaires, sous un beau soleil, n'y a pas grand monde.  Nous retrouvons Marie-Odile et Olivier. Nous déambulons entre les tentes et nous nous arrêtons au stand BROOKS (chaussures). J'achète une paire PUREGRIT2. Je me sens bien dedans après quelques mètres sur le port. je compte bien les mettre au départ des 177 km, folie pure.




La dépose du sac pour Arzon est un peu compliqué, les bénévoles étant littéralement débordés.




Les filles se font photographier avec Serge Girard, habitué des courses interminables, ce sportif de haut niveau s'apprête à parcourir le monde en ramant à travers les océans et en traversant les continents en courant.

Nous sommes tous les quatre dans un sport de propulsion, lui avec des rames, nous avec des bâtons.






Le stress monte... Nous nous positionnons Marie-Odile, Corinne, Claude, Michel (moi-même) sur la ligne de départ en queue du peloton afin de ne pas gêner les coureurs avec nos bâtons de marche nordique.







17h00 pan! enfin c'est partit!! 820 participants se lancent pour un tour en ville avant de revenir sur le port et franchir la ligne de départ de "vrai" départ. La foule nous acclame.

 Un hélicoptère nous survole pour nous filmer. L'ambiance est joyeuse en ce début de course.







Nous longeons l'eau sur un petit muret et soudain quelques marches descendent jusqu'à la plage, sauf que la mer est haute et qu'il n'y a plus de plage, que de l'eau. Nous avons un moment de réflexion : Est-ce que c'est le bon chemin. Allez on y va, on retire chaussures et chaussettes et nous franchissons les 200 mètres avec de l'eau au dessus du genoux.























Par endroit, il y avait bien 70 cm d'eau. Quelques marches nous remontent sur le muret, je sèche avec attention mes pieds avec des kleenex. Je remets chaussettes et chaussures et c'est reparti, grosse perte de temps quand même, j'espère juste qu'il n'y a pas la même chose 200 mètres plus loin.








Cette première partie de parcours est assez agréable avec de jolies vues sur le Golfe. Les paysages sont bucoliques par moment mais lancinant à la longue, à regarder en marchant.









Souvent le parcours se situe entre deux haies, ce qui protège du vent, mais bouche la vue,










Par contre, c'est plat, c'est plat, le terrain est dur pour la pointe de nos bâtons... en dehors d'assez nombreux escaliers et quelques collines qu'il faut franchir (1195 m de D+). La monotonie est rompue par d'innombrables faux plats. Il suffit d'arriver à prendre le rythme du terrain.




Il a quelques parties très agréable sous des pinèdes que j'ai beaucoup apprécies... avec des belles racines ! dommage que le temps ne soit pas de la fête, mais bon c'est surement mieux que de marcher sous la chaleur.






Le temps se dégrade, il commence à pleuvoir doucement mais suffisamment pour vite tremper les coureurs.
Mes chaussures s'imbibent peu à peu d'eau et je sens que mes pieds prennent gentiment mais surement l'eau... Les pieds humides n'arrangent rien... Ce n'est pas évident de faire l'épreuve avec toute cette pluie qui nous est tombée sur la tête le samedi jusqu'à 16 h.



La traversée en zodiac est amusante, agréable, il ne pleuvait plus, cela fait une petite coupure. Cela signifie environ la première moitié de l'épreuve réalisée.
.



Avec ma paire PUREGRIT2 au pied, j'ai trouvé le sol très dur par endroits à cause de chemins empierrés, je sentais les cailloux sous la semelle. La surface d'appui à l'avant du pied garantit plus de maintien dans la foulée.  Sur du terrain meuble, elle épouse parfaitement le terrain, c'était un vrai bonheur. Le profil de la semelle empêche de glisser.




Le faite de le faire en marche nordique on se trouve derrière tout le monde, nous avons remonté quelques coureurs, cela fait partie du jeu. Il a recommencé à pleuvoir dans la nuit de samedi/dimanche, un orage. Les chemins sont humides, le sol est glissant, les chemins sont rendus collants et boueux par la pluie et les flaques nombreuses.




Quelques douleurs dans le dos se manifestent de plus en plus, cela perturbe ma foulée. Je prends un comprimé 1000 (doliprane) qui me permet de relancer sans trop de difficulté.

Aux  points de ravitaillement de Larmor Baden, Arzon et Sarzeau, nous trouvons des plats chauds et plus consistant avec : soupe, jambon, pâtes, purée, compotes, riz au lait et boissons chaudes. Je me gave de 2 assiettes de pâtes à chaque fois + riz au lait + café chaud. Cela fonctionne bien, je ne touche pas à ma réserve alimentaire sauf à la fin ou j'ai pris du sucre pour finir les 5 derniers kilomètres.

Quand nous arrivons à Arzon (94,3km), je récupère mon sac de ravitaillement, je me douche, je change de vêtements, t-shirt, slip, short, chaussettes et changement de chaussures reprise de mes cascadias.

La 2ème nuit arrive, je suis inquiet, j'espère qu'on pourra dormir au moins une heure à un ravitaillement. Moi qui suis un gros dormeur. Je suis plutôt d'un naturel réservé mais les quelques discussions qu'on peut avoir lors de ces épreuves font toujours du bien au moral. C'est plus facile de lutter contre le sommeil. Pour la plupart d'entre eux, je ne les connais pas, je n'aurai peut être même pas l'occasion de les retrouver un jour.



Marie-Odile décide de s'arrêter à Sarzeau (120,99), néanmoins elle continue toute seule jusqu'à Noyalo (140,77), dommage, le plus dur était derrière elle.





Nous arrivons à Séné (154,3 km), enfin, nous pouvons dormir une heure sur des lits de camp à l'intérieur d'un gymnase à l'abri de la pluie.

Nous franchissons tous les trois (Corinne, Claude, Michel) la ligne d'arrivée en 40:16:33 (classement 579 sur 589), nous étions 820 au départ.

Concernant ma course, je suis content, j'ai géré le terrain comme je l'avais envisagé dans ma tête, voire mieux, pas d'ampoules, un peu de courbatures dans les jambes par contre le dos en a pris un coup. Je le savais avant le départ. C'est pour cela que mardi, je suis allé voir mon ostéopathe pour me remettre le dos en place, il n'y a plus qu'à récupéré tranquillement, à préparer les vacances à vélos.

Merci à tous les bénévoles, les signaleurs présent(e)s de jour comme de nuit surtout avec les conditions météos que nous avions sur cette édition 2014 et aux organisateurs.

Je remercie Annick de ses précieux conseils concernant mon entraînement.

Profitez bien, bonnes vacances à tous
A+.

MICHEL







Aucun commentaire: