mardi 17 novembre 2015

Marche nordique et camelbak


Une idée née d’un besoin fondamentale – la soif.


1988.

Mickaël Eidson, un passionné de vélo, court dans la compétition « Hotter’N Hell 100 » (« plus chaud que l’enfer »). Et c’est exactement ça : une course de 100 miles sous l’épuisante chaleur estivale de Wichita Falls, Texas. L’eau est un élément vital pour survivre à la course, et il y a peu d’endroits où remplir sa bouteille d’eau.

Notre ami Mickaël envisage deux alternatives: être plus fort ou plus malin que les autres ? Lucide il choisit la seconde solution et subtilise sur son lieu de travail une poche pour liquide intraveineux qu'il glisse à l'intérieur d'une chaussette cousue sous son maillot, l'histoire ne dit pas combien termine Mickaël mais son système s'avère génial.


Enfin çà, c’est l’histoire officielle.

En fait, l’invention du « Camelbak » n’est pas celle d’un américain mais celle d’un inventeur dijonnais : Edouard ROBERT.







Dans les années 1860, Edouard ROBERT entrepreneur dijonnais, met au point son « biberon ROBERT à soupape » (système long tuyau agrémenté d’un second trou dit « soupape » pour la régulation du débit). Il s’agit d’un flacon en verre équipé d’un bouchon dans lequel passe un long tuyau en caoutchouc raccordé à une tétine. Ces biberons à tuyaux souples donnent plus de liberté à la nourrice ; elle n’est plus obligée d’être avec l’enfant.







Ce produit révolutionnaire recevra nombre de prix dont la médaille d’honneur de l’Exposition Universelle de Paris en 1873. Dans le descriptif de son biberon, on lit : le biberon Robert, en un mot, c’est un véritable sein artificiel. Les biberons Robert ne sont plus utilisés aujourd’hui.

Pour nous, le Camelback est bien un biberon Robert amélioré. Le Camelback donne plus de liberté au marcheur qui n’est plus obligé d’ouvrir son sac à dos pour  s’hydrater.







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