Compte-rendu de notre participation au Trail 56 du Morbihan, du samedi 27 juin 2009 – 20:00 au dimanche matin.
Épreuve de 56 km entre Noyalo et le Port du Crouesty – maximum 12 heures.
Départ : le samedi 27 juin 2009 à 20:00 - Arrivée : le dimanche 28 juin 2009.
9° - Départ de NOYALO à 20 h précises.
Commence alors une longue période de course avec les trailers. Un long ruban multicolore de ces raiders s’est alors rapidement étiré au fil des kilomètres. Nous tournons à une moyenne de 7,185 km. Même en marche nordique, nous avons le temps d’apprécier les paysages magnifiques. Je suis émerveillé par la beauté du site, il s’en dégage une atmosphère incroyable. Les sentiers côtiers sont vraiment très beaux et je commence déjà à regretter de ne pouvoir les parcourir en totalité de jour.
Épreuve de 56 km entre Noyalo et le Port du Crouesty – maximum 12 heures.
Départ : le samedi 27 juin 2009 à 20:00 - Arrivée : le dimanche 28 juin 2009.
9° - Départ de NOYALO à 20 h précises.
Commence alors une longue période de course avec les trailers. Un long ruban multicolore de ces raiders s’est alors rapidement étiré au fil des kilomètres. Nous tournons à une moyenne de 7,185 km. Même en marche nordique, nous avons le temps d’apprécier les paysages magnifiques. Je suis émerveillé par la beauté du site, il s’en dégage une atmosphère incroyable. Les sentiers côtiers sont vraiment très beaux et je commence déjà à regretter de ne pouvoir les parcourir en totalité de jour.
10° - Nous arrivons à SARZEAU au Km 24, temps 03:34:55 :
Un gymnase accueillant nous attend : gros ravitaillement, repas froid ou chaud, équipe médicale, lits de camp. Nous nous attardons un peu trop à mon goût (35 mn). Pour ma part, j'absorbe 2 bols de soupe, 2 assiettes de pâtes et pour finir une banane. Il est toujours plus difficile de reprendre la route après une longue pause et avec le ventre bien rempli. Nos jambes ont eu le temps de se raidir. Mais nous installons nos frontales et repartons courageusement dans la nuit noire. Le balai des frontales commence. Les spectateurs sont toujours là alors que l'heure est un peu tardive. Ils ne sont pas avares d'encouragement, et ça fait bien plaisir.
Les kilomètres défilent ; c’est usant de se faire doubler sur les chemins. Mais dans la
n
uit leur présence peut être bénéfique pour nous stimuler si nous avons un coup de pompe. Notre moyenne chute, sur le chemin, certains participants n’ont pu résister au besoin de courts sommeils réparateurs, dans un frais fossé ou au pied des chênes. Beaucoup de poussière est soulevée, créant un semi-brouillard par endroit, ça me gène un peu au niveau respiratoire, mais bon...Nous retrouvons le bord du Golfe, parfois nous avons le droit de fouler le sable.
Nous apercevons des lumières, nous sommes au ravitaillement à Port Nèze au km 38 : nous n’avons pas envie de festoyer. Mais nous nous forçons à prendre un quart d’orange, du pain d’épices et du coca. On nous annonce qu’il ne reste que 18 km à faire avec un ravitaillement au 9e.
Nous repartons donc ragaillardis et presque aussi frais que des gardons. Nous nous fixons alors pour objectif de tenir une allure de 5,5 km de moyenne. Toutefois, cette dernière portion est un peu plus délicate à gérer avec une série d’escaliers et surtout la fatigue qui commence à s’accumuler.
11° - Dernier ravitaillement, nous arrivons à Bernon après 47 Km de course, ultime pointage avant l’arrivée et 3e et dernier ravito. A notre grande surprise « ça le fait » nous tenons le bon bout ! Comme à l’arrêt précédent, nous grignotons, avec un verre de coca,.
Nous poursuivons notre progression en doublant par la suite pas mal de coureurs qui marchent. Certains nous encouragent, d’autres sont dans leur bulle, ou encore émettent un son inaudible… le grand raid pour eux, non, ce n’est pas pour demain…
12° - L’ARRIVÉE AU PORT DE CROUESTY : KM 56
Enfin, nous arrivons au port ! Ce sont, comme toujours, les dernières centaines de mètres qui sont interminables. Nous tournons en rond. Heureusement que physiquement tout va bien pour nous. Nous savourons les dernières secondes vers les marches du bonheur et de la délivrance…
Nous franchissons la ligne d’arrivée en même temps après 6 h 45 du matin, temps réel 10:49:24
Un bien beau Trail dans de magnifiques paysages avec un seul regret, de ne pas l’avoir fait de jour pour en profiter pleinement, mais avec le soleil et la chaleur cela aurait été un vrai calvaire.
13º - LA DOUCHE – L’AGE DE GLACE - pour se réparer de nos souffrances. Nos Rifiens avant la douche – (photo illustrée).
14º - NOS MOBYLETTES KITÉES SPORT : les résultats – ensemble sur la ligne – solidaires jusqu’au bout (en chaussettes toujours la même photo – les temps sont durs).
Les vaillantes mobylettes face aux motos s’en sortent pas mal...
368e sur 500 participants sur 56 km
Ludo doit être 369e, nous avons franchi la ligne en même temps
15º - HOMMAGE ET REMERCIEMENTS AUX ORGANISATEURS – AU PUBLIC – AUX BÉNÉVOLES CROISÉS SUR LE PARCOURS : conclusion, votre course est unique – 100% des petits Parisiens à l’arrivée, réunis et vautrés dans le train du matin – 100% pour l’année prochaine et promis on fera des petits pour agrandir les rangs. Encore merci, et toutes nos excuses à notre copain Pierre pour notre départ précipité. Nos deux félins marchaient sur des coussinets à l’arrivée – qu’on appelle ampoules…pas le temps de réfléchir direction la gare. Aïe !!!…Caramba !!!, même le contrôleur était heureux, c’est pour dire !!!!
L’année prochaine, on restera une journée de plus. On organisera un retour le lundi soir.
Amicalement vôtres, Ludo et Michel
