Et ce samedi matin, réveil 7h30, un bon petit déjeuner, je termine de préparer les sacs le matin : autant le sac de course est prêt (sauf le remplissage de la poche à eau), autant le sac d’après course que je vais laisser à Annick pour l’arrivée, chaussettes, t-shirt, 2 polaires et mon manteau de pluie. J’ai oublié quand même des tennis propres.
- Mes chaussures de trail : bah oui, elles sont neuves. Elles ne comptabilisent que 4km et n’ont jamais vu la boue
- Le manger et le boire (barres de céréales et eau)
- Les jambes (très peu d’entraînement pour cause de pneumonie à part le dimanche 10 mars, reconnaissance de 27 km).
- Le mental (je le dis souvent)
- La pluie ??? Je crains de marcher non stop sous une pluie d’hiver froide pendant 5 h au mieux.
Philippe, Claude, Corinne, Michel. |
Finalement, nous sortons pour prendre le T2 à Balard et… il ne pleut pas !! Toute une semaine à se faire à cette idée, et il ne tombe pas une goutte : c’est la fête.
En sortant sur le quai à Brimborion, une dizaine de trailleurs jaillit du T2.
Nous avons donné RDV à Corinne et Claude à 9h30, Philippe est déjà arrivé sur place. Il nous attend sur la ligne de départ.
celui du milieu |
L’ambiance au départ est super sympa avec de la musique entraînante, le fait de rencontrer et de se mesurer à d’autres marcheurs nordiques venant des 4 coins de la France est formidable. Nous avions parmi nous comme pays étrangers, la Suisse, l’Espagne, la Pologne et la Lettonie.
A 10h30, à l’heure du départ de la marche nordique chronométrée, alors qu’il fait froid, que les gants et les bonnets sont de sortie. Je me concentre sur le chemin et tous les gens autour de moi. On rentre dans le Parc de l’Observatoire de Meudon, je suis derrière Corinne et Claude, je m’accroche à leurs enjambées, pas pour longtemps, je lâche prise, ils vont trop vite pour moi.
A peine 2 km et j’ai déjà mordu dans la boue. Une boue bien grasse et qui glissouille, j’ai donc préféré prendre mon rythme puis accélérer petit à petit dès lors que je rencontrais un terrain plus stable. Les chemins de la Forêt de Meudon sont boueux mais larges. Première descente, tout va bien. On attaque ensuite les petits sentiers, où on retrouve le premier bouchon, mais çà va vite. Je regarde bien où je mets les pieds. Et j’essaie d’anticiper les mouvements de la file de marcheurs ininterrompue à ce niveau.
Les cuisses répondent bien en montée et en descente. Je me sens bien. Je profite d’une montée pour boire et manger deux barres amande.
Il ne fait pas très chaud, mais je me force à boire régulièrement. Le moral est bon, je lance des remerciements chaleureux aux bénévoles signaleurs. Voilà la Forêt Domaniale de Fausse Reposes, en haut d’une montée une douleur dans le poumon droit, souffle coupé. Pendant plusieurs secondes je reste penché en avant en appui sur mes bâtons pour reprendre mon souffle.
J’ai bien cru ne pas repartir. Je me suis contenté de suivre et de m’accrocher à 2 marcheurs nordiques en attendant que cela revienne.
Me voici sur l’allée des Cygnes, je pense que ma moyenne n’est pas terrible, mais le quai Branly est tout proche. Je ne relâche pas mon attention, au moins mon moral tient mieux que mon physique.
Je cherche l’arche d’arrivée du regard, qui tarde, qui tarde... Et pour cause, une tour Eiffel en ballon surmonte le tapis rouge de l’arrivée. Allez, hop on lâche tout, on ne salit pas la moquette.
Un t-shirt finisher m’attend, Annick me tend des vêtements chauds. Je remercie Corinne et Claude qui m’ont attendu à l’arrivée avant de reprendre le chemin du retour.
Un grand bravo à Corinne qui est arrivée 2 F en 04:09:25 vitesse 7,53km/h
Claude en 04:09:26 - vitesse 7,53km/h
Philippe en 04:13:42 - vitesse 7,18km/h
Michel en 04:39:16 - vitesse 6,74km/h
Un immense merci aux bénévoles, ils sont au top.
Michel
3 commentaires:
Bravo Michel ! Tu t'es dépassé. Mais attention...
attention... Mais dépassé t'es Tu
Michel Bravo
dit a Dominique
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